Aujourd’hui, je dis #YEAH!

Il y a quelques jours, j’ai coché un des items de ma to-do-list des vacances de Noël : envoyer la présentation en anglais de mon projet 365 jours à Noah Scalin, artiste américain et auteur du blog Make something 365 & Get Unstuck. Happy moi quand Noah m’a répondu pour me dire qu’il allait publier un billet dessus 😀 (moi doublement happy de me dire que j’avais été comprise en anglais…)

Et voilà, c’est fait en ce jour #115 de mon projet 365 !

Alors, n’hésitez pas à aller voir, c’est ici que ça se passe : http://makesomething365.blogspot.fr/2015/12/365-jours-en-mind-maps.html

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Bilan #2

Bazinga ! Figurez-vous que mardi 15 décembre, j’ai franchi le cap des 100 jours ! Du coup, ça vaut bien de nouveau un petit bilan d’étape sur ce que m’apporte au quotidien ce projet 365.

Ce qu’il faut en retirer :

  • je ne vais pas vous mentir, ce n’est pas évident de tenir sur la durée et de produire une mind map tous les soirs. Mon séjour à Cracovie fin novembre m’a d’ailleurs fait prendre plus d’une semaine de retard sur le blog. Et j’ai mis plus de deux semaines à la rattraper… Mais, même si je ne finalise pas le jour même, je m’efforce de faire un brouillon, quitte à le mettre plus tard au propre dans mon carnet. Donc : une production par jour = check
  • j’ai totalement intégré cette pratique dans mes habitudes. Souvent, dans la journée, je me fais la réflexion « tiens, il faudra que je mette [ce truc-là] dans ma mind map« . Y penser = check
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L’épaisseur de mon carnet fait plaisir à voir 😉

  • le gros avantage de ce projet reste qu’il me force à trouver et valoriser le positif de chaque journée. Le soir, quand je fais ma mind map, je prends du recul sur ce que j’ai vécu et les expériences -notamment négatives- sont remises à leur place car, bien souvent, elles ne sont pas aussi terribles que ça. Tony Buzan, dans son ouvrage Mind map : Dessine-moi l’intelligence, rappelle le pouvoir « stabilisateur » du mind mapping :  » […] vous percevrez votre environnement interne et externe de manière plus précise et réaliste, et serez donc plus fidèle à vous-même. En outre, vous bénéficierez d’un équilibre qui vous permettra d’envisager le second versant de toute difficulté. […] vous ouvrirez ainsi votre esprit à toutes les possibilités » (p. 76). Et c’est aussi un moyen comme un autre de sortir de sa routine ! Lors d’une conférence dans ma librairie fétiche, Personnali’Thé, Raphaëlle Giordano, auteur de Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en a qu’une, disait justement qu’il était important de laisser « infuser » au quotidien ses moments de bonheur et de s’imprégner de ce qui est bon. Je suis en plein là-dedans 😉 Positive attitude = check

La to-do-list des semaines/mois à venir :

  • Mon cadeau de Noël : j’ai choisi de suivre deux jours de formation sur le visual mapping les 25 et 26 janvier prochains ! Je vous en dirai plus après, promis !
  • Le blog Make something 365 & Get Unstuck propose à ceux qui réalisent des projets 365 de présenter ce qu’ils font en répondant aux questions suivantes : Make a brief description/Why did you decide to do this project?/How has doing a yearlong/daily project affected your life? C’est en anglais donc ce n’est pas gagné mais je compte bien profiter des vacances de Noël pour préparer mon texte et l’envoyer. On verra bien si ça mène à quelque chose…
  • Une furieuse envie d’organiser un concours avec un Happy Mail bien garni à gagner. Affaire à suivre 😉
  • Et rendez-vous pour le prochain bilan d’étape pour le cap des 200 jours, le jeudi 24 mars 2016 !

Samedi 28 novembre 2015 #EnMémoire

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J’ai été complètement chamboulée par la visite des camps d’Auschwitz et de Birkenau. Et parce qu’il est parfois difficile de mettre en mots ce qui nous bouleverse, j’ai envie de partager cet extrait d’Une Vie de Simone Veil, parce qu’il évoque si bien la rage de l’être humain pour exister dans cet enfer qui vouait les êtres à la déshumanisation :

« Nous avons marché avec les autres femmes, celles de la «bonne file», jusqu’à un bâtiment éloigné, en béton, muni d’une seule fenêtre, où nous attendaient les «kapos»; des brutes, même si c’étaient des déportées comme nous, et pas des SS. (…) Nous avons tout donné, bijoux, montres, alliances. Avec nous se trouvait une amie de Nice arrêtée le même jour que moi. Elle conservait sur elle un petit flacon de parfum de Lanvin. Elle m’a dit: «On va nous le prendre. Mais moi je ne veux pas le donner, mon parfum.» Alors, à trois ou quatre filles, nous nous sommes aspergées de parfum; notre dernier geste d’adolescentes coquettes. (…)  »

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