10 principes créatifs pour vous accompagner en 2021

En fin d’année dernière, on m’a demandé de faire une vidéo d’accueil pour des nouvelles promotions d’étudiants post-concours. Pendant plusieurs semaines, je me suis demandée ce que j’allais bien pouvoir leur raconter dans le contexte actuel et mon syndrome de l’imposteur s’est mis à me causer bien trop souvent. Quoi de mieux donc que de parler des principes créatifs que j’essaie d’utiliser quand je me lance dans un nouveau projet et que c’est un peu la panique à bord ?

Voici donc 10 principes créatifs que vous pouvez lire comme une carte de vœux pour 2021. Puissent-ils vous inspirer !

Cet article doit beaucoup aux écrits de Guillaume Lamarre, Tim Ferriss, Dereck Sivers, Julia Cameron, Ryder Carroll, Robert Maurer et cie qui m’ont beaucoup nourrie toutes ces dernières années.

1. Adoptez la posture du. de la débutant.e

Adoptez une démarche d’attention et d’ouverture qui vous permettra de rester attentif.ve aux possibilités. C’est aussi une posture d’humilité que peut faire perdre l’habitude.

« L’esprit du débutant contient beaucoup de possibilités, mais celui de l’expert en contient peu » – Shunryu Suzuki

2. Explorez votre quotidien.

Profitez de votre regard neuf pour regarder le monde comme si vous aviez à l’écrire, le décrire ou le dessiner. Devenez un.e reporter.rice de votre quotidien et tenez un journal de bord de vos découvertes (en sketchnotes ? ;).

3. Allez aérer vos neurones

Nous savons très bien que la marche et le mouvement permettent aux idées de mieux circuler. Quand vous saturez ou bloquez sur un sujet, ne restez pas enfermés dans votre bureau, filez prendre l’air.

« Les chansons sont des pays inconnus où il faut s’introduire. On peut écrire n’importe où, dans le compartiment d’un train, sur un bateau, à cheval – le mouvement aide toujours » – Bob Dylan

4. Pensez à remplir votre mare

Julia Cameron, autrice de Libérez votre créativité, souligne la nécessité d’entretenir son écosystème créatif en le comparant à une mare où les idées seraient des poissons. A chaque fois que vous avez une idée, imaginez que vous pêchez un poisson dans votre mare. Si vous négligez votre mare et que vous ne laissez pas à vos poissons le temps de faire des bébés poissons et de grandir, vous finissez par vous retrouver à sec. Prenez donc soin de ces moments où vous traînassez, « ne faites rien » ou encore « bullez » en regardant par la fenêtre. Dans ces moments de repos, vous remplissez votre mare à idées et c’est ainsi que vous trouverez les ressources nécessaires pour avancer sur vos projets.

5. Ecoutez vos émotions et faites de votre santé une priorité

La fatigue, le stress, le manque de sommeil ont des conséquences sociales et professionnelles désastreuses. Votre santé mentale et physique doit être votre priorité numéro 1. De même que de donner toute légitimité à vos émotions qui, bien souvent, avec le cœur, sont à la racine de tout travail.

« Dans notre culture, on porte notre capacité à manquer de sommeil comme une médaille d’honneur qui symbolise l’éthique du travail – ou l’endurance ou une autre vertu – mais en réalité c’est un manque total de priorités et de respect de sa personne » – Maria Popova

6. Faites des pauses

Pitié, oubliez les 3-4h de réunion sans pause ! Pensez très fort à la loi du temps appelée « loi d’Illich » qui dit qu' »au-delà d’un certain seuil, l’efficacité humaine décroît, voire devient négative« . Allez prendre le café avec vos collègues, instaurez la tradition de la « fika » (= pause café) suédoise, considérée là-bas comme l’un des secrets du bonheur au travail. Les moments interstitiels sont essentiels dans la vie professionnelle et, avouons-le, c’est souvent ce qui nous manque le plus en ces temps de visios intensives…

7. « Feck perfuction » – James Victoire

Laissez tomber l’idée de perfection. Accordez-vous et accordez à vos collègues un véritable droit à l’erreur et à l’expérimentation. Dites-vous que plus vous développez une idée, plus vous en tombez amoureux.se. Testez donc vos idées au plus vite alors qu’elles ne sont qu’à l’état d’ébauche, ajustez, transformez, re-testez,… Acceptez également de ne pas tout savoir, de ne pas pouvoir tout prévoir. Notre « dragon intérieur » (Guillaume Lamarre) est souvent prompt à la critique, ne le laissez pas avoir le dernier mot.

« Il n’y a qu’une chose que vous pouvez vraiment savoir, c’est qu’à un moment ou à un autre de votre aventure, vous allez vous mesurer à une difficulté semble-t-il incommensurable » – Matt Damon dans Seul sur Mars

8. Adoptez la méthode des petits pas ou Kaizen

Le cerveau humain est programmé pour résister au changement. Face à la peur, il va proposer de fuir ou de combattre. Réflexe fort utile devant un sanglier dans une forêt mais un peu dommageable au quotidien… Les petits pas, c’est rassurer son cerveau et apaiser son anxiété pour être au mieux de sa créativité.

9. Dites oui !

Pour Dereck Sivers, il faut dire oui à beaucoup d’expériences pour réussir. Quand on se lance dans un métier/un projet/un nouveau domaine, je suis également convaincue que la meilleure stratégie est de dire oui à tout ce qui se présente. Chaque petite occasion peut être l’occasion d’une rencontre ou d’une découverte qui changera radicalement votre vie professionnelle.

10. Et le meilleur pour la fin : amusez-vous !

Picasso disait : « apprendre les règles comme un professionnel afin de pouvoir les briser comme un artiste« . N’oublions pas de briser les règles et de bien rigoler au passage !

Bonne année 2021 !

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Lundi 5 septembre 2016 #HappyBlogDay

Il y a un an jour pour jour, je me lançais dans ce projet 365. J’aurais logiquement dû l’avoir terminé, et bien non, ça aurait été sans compter ma grande capacité à procrastiner 😉 A ce jour, il me reste encore 115 billets à publier, l’aventure n’est donc pas (du tout) finie !

C’est l’occasion de souligner que c’est quand même très galère de publier quelque chose tous les jours et, surtout, de se réserver du temps pour produire. Pourtant, je n’ai jamais autant progressé dans ma pratique que cette année et, j’avoue que j’adore gribouiller mes petits billets. Alors que le happy gribouillage continue !

To be continued… #Bilan4

Décidément. Je vais finir par les collectionner ces #bilans qui sonnent comme des justifications à n’en plus finir du pourquoi je me suis arrêtée, pourquoi j’ai du retard et pourquoi je n’arriverai clairement pas à le rattraper. Du coup, ce week-end, je me suis parlée de moi à moi, sérieusement, sans langue de bois. Et j’ai fini par m’avouer que j’en avais un peu (beaucoup, en fait) marre de ces mind maps sur mes journées. Marre non pas de faire des mind maps, surtout pas, j’adore ça et je trouve cette méthode génialissime pour faire émerger une idée et la développer. Marre plutôt de parler de mes journées sur ce ton toujours un peu aseptisé, visibilité sur le web oblige. Le plaisir que je ressentais au début de ce projet n’est clairement plus présent aujourd’hui après 192 publications (plus de la moitié !). D’ailleurs, ça se voit gros comme le nez au milieu de la figure : je fais passer mes autres activités (préparations de formations diverses et variées, notamment) devant. J’en viens à ne plus avoir trouver le temps de le faire alors que je trouve parfaitement le temps de regarder Game of Thrones, de jouer à Free Fall ou de gribouiller sur un tas de carnets.

Ceci étant dit, j’ai donc décidé de réorienter mon projet 365 jours (je ne vais quand même pas m’arrêter en si bon chemin, hors de question que je n’atteigne pas mes 365 publis même s’il me faut deux ans ^^). Je vous donne donc rendez-vous le jeudi 12 mai au soir pour la suite !

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Bilan #3

Hello world!

Comme tu as pu le constater, cher lecteur/chère lectrice, je n’ai pas beaucoup du tout publié ces dernières semaines. C’est maaaaal… Je n’ai pas oublié mon projet (ne t’inquiète pas, mon carnet Moleskine me nargue tous les jours), mais je n’ai pas réussi à me rendre disponible pour lui. Par manque de temps ? Pas vraiment car je suis convaincue que l’on s’accorde le temps que l’on veut bien s’accorder. Et justement, je n’ai pas réussi à lui en accorder du temps à mon petit projet, trop occupée que j’étais à préparer mes causeries diverses et variées et à stresser.

InstagramCapture_7ba1f847-fd4f-4d67-b0de-85b7aa00e597Du coup, qu’en est-il ? J’ai 3 semaines 1/2 à rattraper… Ouaip, je suis mal barrée, je sais ! Alors, je vais publier au fur et à mesure, essayer de ne pas prendre plus de retard que j’en ai déjà et, au pire, je rallongerai mon projet de quelques jours si je n’arrive pas à tout boucler.

Je vais donc faire preuve de confiance créative (une des qualités à avoir pour se lancer dans le design thinking) et essayer de remettre de l’ordre dans tout ça 😉

 

Et, cher lecteur/chère lectrice, pour que tu voies par toi-même que je n’ai pas chômé le mois dernier, je te mets en cadeau (you’re welcome) le lien vers ma petite production sur l’active learning :

Et comme le dit si judicieusement l’auteure de BD Lynn Johnston : « Les seules choses qui sont impossibles à finir sont celles que l’on ne commence pas« …

 

Bilan #2

Bazinga ! Figurez-vous que mardi 15 décembre, j’ai franchi le cap des 100 jours ! Du coup, ça vaut bien de nouveau un petit bilan d’étape sur ce que m’apporte au quotidien ce projet 365.

Ce qu’il faut en retirer :

  • je ne vais pas vous mentir, ce n’est pas évident de tenir sur la durée et de produire une mind map tous les soirs. Mon séjour à Cracovie fin novembre m’a d’ailleurs fait prendre plus d’une semaine de retard sur le blog. Et j’ai mis plus de deux semaines à la rattraper… Mais, même si je ne finalise pas le jour même, je m’efforce de faire un brouillon, quitte à le mettre plus tard au propre dans mon carnet. Donc : une production par jour = check
  • j’ai totalement intégré cette pratique dans mes habitudes. Souvent, dans la journée, je me fais la réflexion « tiens, il faudra que je mette [ce truc-là] dans ma mind map« . Y penser = check

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L’épaisseur de mon carnet fait plaisir à voir 😉

  • le gros avantage de ce projet reste qu’il me force à trouver et valoriser le positif de chaque journée. Le soir, quand je fais ma mind map, je prends du recul sur ce que j’ai vécu et les expériences -notamment négatives- sont remises à leur place car, bien souvent, elles ne sont pas aussi terribles que ça. Tony Buzan, dans son ouvrage Mind map : Dessine-moi l’intelligence, rappelle le pouvoir « stabilisateur » du mind mapping :  » […] vous percevrez votre environnement interne et externe de manière plus précise et réaliste, et serez donc plus fidèle à vous-même. En outre, vous bénéficierez d’un équilibre qui vous permettra d’envisager le second versant de toute difficulté. […] vous ouvrirez ainsi votre esprit à toutes les possibilités » (p. 76). Et c’est aussi un moyen comme un autre de sortir de sa routine ! Lors d’une conférence dans ma librairie fétiche, Personnali’Thé, Raphaëlle Giordano, auteur de Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en a qu’une, disait justement qu’il était important de laisser « infuser » au quotidien ses moments de bonheur et de s’imprégner de ce qui est bon. Je suis en plein là-dedans 😉 Positive attitude = check

La to-do-list des semaines/mois à venir :

  • Mon cadeau de Noël : j’ai choisi de suivre deux jours de formation sur le visual mapping les 25 et 26 janvier prochains ! Je vous en dirai plus après, promis !
  • Le blog Make something 365 & Get Unstuck propose à ceux qui réalisent des projets 365 de présenter ce qu’ils font en répondant aux questions suivantes : Make a brief description/Why did you decide to do this project?/How has doing a yearlong/daily project affected your life? C’est en anglais donc ce n’est pas gagné mais je compte bien profiter des vacances de Noël pour préparer mon texte et l’envoyer. On verra bien si ça mène à quelque chose…
  • Une furieuse envie d’organiser un concours avec un Happy Mail bien garni à gagner. Affaire à suivre 😉
  • Et rendez-vous pour le prochain bilan d’étape pour le cap des 200 jours, le jeudi 24 mars 2016 !

Bilan #1

Voilà un peu plus d’un mois que je me suis engagée dans ce projet 365 jours et il me paraît intéressant de dresser un rapide bilan. On dit qu’il faut 21 jours pour créer une habitude. J’imagine que c’est fait en ce qui me concerne, je trouverais désormais bizarre de ne pas avoir ma petite mindmap à gribouiller le soir. Elles sont plutôt sommaires, je le concède. Mais elles me prennent déjà beaucoup plus de temps que je ne le pensais (je dépasse clairement la demie-heure certains jours) et, soyons honnêtes, je sais que je ne tiendrais pas sur la longueur si j’avais un format plus grand. Je vais donc m’en contenter. Le seul bémol, ce sont les photos. J’essaie de passer par Instagram pour leur donner un petit côté rétro sympathique mais mon smartphone ne me permet pas d’en faire de suffisamment nettes pour qu’elles soient bien lisibles. C’est dommage mais, pour l’instant, il faudra faire avec.

Personnellement, qu’est-ce que ça m’a apporté ?

  • de la rigueur : on s’en doute mais c’est important. Je me trouve même plus rigoureuse dans l’exécution des autres tâches que j’ai à mener. J’essaie (je dis bien « j’essaie ») de moins remettre au lendemain ce que je peux faire le jour même.
  • de la créativité : et là, je m’é-cla-te ! J’en avais clairement besoin et j’y trouve tout à fait mon compte. Je puise dans mes feutres, stickers, tampons… Depuis le temps que j’emmagasinais tout ce bric-à-brac, il était temps qu’il serve.

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  • de la fierté : je tiens le rythme et ce, y compris les jours où je suis très tard à rentrer ou que j’ai clairement autre chose qui me préoccupe. Réaliser ma mindmap constitue une étape essentielle de ma journée. Pas moyen d’y couper.
  • le sentiment d’être beaucoup plus positive : dès le matin je pense à la carte que je vais faire le soir et j’enregistre précieusement tous les « kifs » petits ou grands que je vis. Et je me sens moins stressée… Incroyable !
  • une forme de méditation ? Adepte de la médiation tous les mercredis soirs dans la chouette librairie-salon de thé d’Elisabeth Calas, je profite de ce moment de créativité et de retour sur ma journée comme l’occasion de la pratiquer au quotidien. Je suis tellement concentrée sur ce que je fais que mon esprit se vide et mon mental se calme progressivement. Meilleur de n’importe quel traitement anti-stress !
  • l’envie de dire merci : à vous, qui m’accompagnez au quotidien en venant visiter ce blog 😉

Et c’est parti pour la suite des aventures !