La troisième tasse // Entretien avec Manuella Chainot-Bataille

Pour ce second rendez-vous de « La troisième tasse », j’ai eu le plaisir de discuter autour d’un petit café avec Manuella Chainot-Bataille qui s’apprête à sortir son premier livre aux éditions Dunot, Le sketchnoting à l’école primaire.

Manuella fait partie de ces personnes que j’appelle mes « belles rencontres », elle m’a invitée à deux reprises à AgilLeMans, nous avons participé à l’International Sketchnote Camp, gribouillé l’une à côté de l’autre et bu beaucoup de cafés ensemble (et mangé des crêpes) ^^

Je vous laisse découvrir son univers et ses inspirations créatives.

Bonne lecture !

Ton rituel créatif avant de te mettre à l’écriture ?

Je n’ai pas vraiment eu de rituel ni de routine pendant l’écriture de ce livre. Du point de vue de mon emploi du temps, je profitais plutôt des fenêtres de temps disponible qui s’offraient à moi, d’autant plus que notre temps s’est vu bouleversé avec la crise sanitaire. Je réalise, aujourd’hui, avec le recul, que l’écriture de cet ouvrage fut un moyen de mettre à profit cette période propice au repli sur soi.
Par contre, j’ai développé une organisation bien à moi. J’avais un carnet dans lequel j’ai réalisé une carte mentale avec toutes les actions possibles du sketchnoting à l’école. Ça a été ma routine, de jeter mes idées sur le papier sur une double page absolument pas rédigée, absolument incomplète, qui ressemblait à une espèce de “brouillon sketchnote”. J’en ai réalisé une pour chaque partie, chaque dossier,… avant de passer à la rédaction au propre  à l’ordinateur. Offert par une  amie et commencé il y a plusieurs années sans projet d’écriture précis, ce carnet a été le premier maillon de toute la chaîne.

Intuitivement, j’ai adopté une organisation en 3 temps : je faisais le brouillon du dossier suivant, la rédaction du dossier en cours et les illustrations du dossier précédent. Selon mon énergie et le temps dont je disposais, je gribouillais, j’écrivais ou j’illustrais sur la tablette à partir de mes brouillons papier. Vers la fin du projet, à un moment où je ne voyais plus trop le jour, je me suis fait un tableau de suivi des illustrations déjà faites, de celles qui restaient à faire et de celles qui devaient être mises en couleur. Ce document tout simple m’a permis de visualiser l’ensemble de ce qui avait été fait et de structurer ce qui restait à faire.
Je n’ai pas eu de lieu d’écriture défini, j’étais aussi bien à mon bureau que dans le jardin au soleil… Le défi sur l’année a plutôt été de saisir les fenêtres de temps disponibles le week-end, la semaine étant totalement prise par mes activités d’enseignement.
Et j’ai aussi repris la course à pied en janvier. Je suis convaincue que ça m’a aidé à tenir le rythme, à me focaliser et à ne pas m’auto-flageller devant mon bureau quand je n’avais pas l’énergie pour m’y mettre. Il y a eu une succession de moments intenses d’écriture et de moments plus vides où je sentais qu’il fallait que je remplisse ma « mare » (je vous invite à découvrir cette belle métaphore de Julia Cameron).

Que t’a dit ton « dragon intérieur » face à ce projet de livre ?

Ma première peur c’était déjà de ne pas terminer. “Tu commences beaucoup de choses et tu ne termines jamais rien”, voilà ce que me disait mon dragon intérieur. Un contrat signé change pas mal de choses de ce côté-là…

Et surtout, j’ai développé des stratégies pour ne pas me laisser envahir par mon dragon intérieur. Dans les moments de moindre énergie, j’en ai profité pour solliciter des contributeurs, demander des avis, échanger avec la communauté des sketchnoteurs, demander aux préfaciers s’ils étaient ok pour écrire la préface…   Chaque fois, c’est très motivant et gratifiant. Les retours de collègues enseignants et de sketchnoteurs qui semblent attendre le livre m’ont aussi bien aidée à maintenir mon élan. Finalement, ça laisse peu de place au dragon. La preuve, c’est fini !^^

Pour l’anecdote, mercredi dernier, je donnais une formation auprès d’enseignants sur les élèves HP et les élèves ayant des Troubles Spécifiques du Langage (Dys). J’avais décidé de le faire en parler-dessiner. A la fin de la session, une copine instit’ me dit : “c’était super, merci pour les dessins mais alors maintenant on veut faire comme toi.” J’ai donc proposé d’organiser un atelier d’initiation au sketchnote. Une autre collègue a alors signalé que je sortais un livre bientôt sur le sujet. Moi qui pensait être “anonyme” dans mon entourage professionnel local, j’ai découvert que l’information circulait “sous le manteau” ;-).

Tous ces petits moments disent à mon dragon intérieur “psshhhiiit va-t-en !”. 

Le conseil que tu te serais donné à 20 ans ?

Oh là là… (temps de pause)

Je lui dirais : “tu as plus de qualités que tu ne l’imagines”. À 20 ans, écrire un livre c’était juste inimaginable (bon, à 42, aussi en fait…). Je lui dirais aussi : “aie confiance, vas-y pas à pas, tu seras surprise”. A 20 ans, c’était plutôt des questions comme vais-je finir mes études et réussir à décrocher un boulot ? Là, ce n’est que du bonus par rapport à ce que j’espérais à cet âge-là.

J’aurais aussi pu dire à la petite élève de 6e que j’ai été et qui a été collée pour un 5 en rédaction (et qui collectionnait les 0 en dictée jusqu’à la 4e…) qu’on peut toujours progresser et que même en étant nulle en dictée et en rédaction au collège, on peut écrire un livre !

Quelles sont les femmes qui t’inspirent ?

Quelqu’un qui compte beaucoup pour moi c’est ma grand-mère maternelle. Elle n’est plus là mais elle m’a inculqué la richesse de la simplicité, valeur bien précieuse notamment pendant le 1er confinement.
Mes amies aussi. Les sketchnoteuses comme Magalie Le Gall (@magalielegall), Cécile Mourier (@MourierCecile) et Cécile Moline (@elicecfacilit) ainsi que Les Culottées de Pénélope Bagieu et Catherine Testa (@cath_testa) qui a lancé l’Optimisme.

Mes propres filles par leur détermination, leurs rêves et leur élan sans retenue m’inspirent chaque jour.

Les femmes de cette fresque, sur un de mes itinéraires de course à pied, sont source d’inspiration. J’y retrouve motivation quand j’y passe, c’est chaque fois l’occasion de mesurer le confort de ma vie.

Crédits image : Manuella Chainot-Bataille

Qu’as-tu sur le feu ?

Le livre sur le sketchnoting à l’école. Maintenant qu’il est terminé, je rentre dans la phase de lancement et de parution du livre. Dans les prochaines semaines, j’ai un podcast de prévu avec Christophe Salomé (@mikedave06).

J’ai aussi invité quelques contacts Twitter parmi mes collègues de l’Éducation Nationale pour un atelier d’initiation au sketchnoting afin de tester un futur atelier en ligne. J’applique l’avancée par itération : pas à pas, j’expérimente en coulisses, en sécurité, les possibles.

Dans la formation des enseignants que je mène avec mes collègues, la prochaine session sera l’interview d’un facilitateur graphique dyslexique. Les deux milieux se mélangent et j’aime cela. Permettre aux enseignants de primaire de rencontrer un adulte dyslexique bien dans ses baskets : Nicolas Verdot (@NicolasVerdot).

Thé ou café ?

Café. Si possible en terrasse en allant bosser, quand je suis en avance. J’ai l’impression de faire l’école buissonnière !

Et j’adore l’odeur de la cafetière italienne. Tout comme le plaisir d’aller à la brûlerie acheter le café, je ralentis même devant la boutique pour profiter encore plus de l’odeur.

Par contre, c’est tisane le matin au petit-déjeuner sinon je sauterai partout ! #rires

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La troisième tasse // Entretien avec Aurélie Bégat

Pour inaugurer cette nouvelle rubrique intitulée « La troisième tasse », j’ai le plaisir d’accueillir une amie de très longue date (plus de 25 ans ! 😉 ) qui sort son premier livre sur la rédaction web aux éditions ENI. Tous les mois, je vous proposerai ainsi de rencontrer des personnes qui m’inspirent et qui ont de jolies choses à raconter sur leurs propres inspirations et leur relation avec la créativité.

Pourquoi « La troisième tasse » ? Parce que je suis une grande buveuse de thé ET de café, que j’adore les moments de partage et de discussion pendant les pauses ou les tea time (moins j’ai l’impression de travailler et plus ça fonctionne là-haut, allez comprendre !) et que j’ai toujours trouvé que la troisième tasse était la meilleure, parce que très clairement le petit plaisir que l’on s’accorde pour faire durer un peu plus l’instant présent.

Ton rituel créatif avant de te mettre à l’écriture ?

Aurélie : La créativité passe, pour moi, par le confort. Une tasse de thé, un vêtement chaud ou adapté à la saison, une fenêtre ouverte ou un chauffage bloqué sur 22,5°, un plaid, une musique d’ambiance… L’environnement compte beaucoup. Mon rêve serait de travailler sur une méridienne en velours.

Pour faire des tâches opérationnelles, comme répondre aux mails ou modifier un support, je peux être dans un espace ouvert ou de coworking. Par contre, j’ai besoin de solitude pour la réflexion ou lancer un processus créatif d’inspiration. 

Lorsque je suis bloquée et que ma créativité n’est pas au rendez-vous, je fais sur Google Images ou Pinterest. Le visuel m’inspire et m’aide à trouver les mots, si le syndrome de la page blanche est là. Par contre, la consultation de contenu textuel d’articles similaires à ma thématique de travail coupe toute inspiration car je ne parviens pas à me détacher des mots. De l’image découle les mots.

Que t’a dit ton « dragon intérieur » face à ce projet de livre ?

Aurélie : Mon dragon intérieur a été présent en début et en fin de projet. Les phases de recherche et d’écriture sont les plus plaisantes, car la créativité est en pleine action. J’ai pris des exemples en lien avec la Bretagne, dans le livre et qui me ressemblent. Je parle de concepts que j’utilise et que j’enseigne au quotidien. La création du projet n’a pas laissé de place à mon dragon intérieur : j’avais mes objectifs, mon échéancier…

En début de projet, mon dragon intérieur m’a interrogé sur ma capacité à réaliser ce livre. Suis-je capable ? Comment vais-je y arriver ? Le doute entraîne des questions sur la légitimité professionnelle, même si l’expérience de plus de 10 ans est là.

En fin de projet, le dragon intérieur a refait surface. Ai-je été suffisamment claire ? Mon style est-il fluide ? Mon livre est-il complet ? Quel va être l’accueil de ce livre ?

Le conseil que tu te serais donné à 20 ans ?

Aurélie : A 20 ans, les choses ne sont pas toujours si simples… A cette jeune femme de 20 ans, je lui parlerai avec beaucoup de douceur et de bienveillance, en lui disant que la route n’est pas toute tracée et que même s’il y a des embûches, elle est suffisamment forte, résistante pour les dépasser. Même si elle croit se connaître, il faut du temps pour savoir apprécier ses qualités et ses forces. Elle est tellement plus solide que ce qu’elle pense. 

Peut-être je lui aurais dit la phrase de Rocky « Un pas, un coup, un round à la fois »  (bon, mon moi de 20 ans n’aurait rien compris vu que je n’ai jamais vu les films de Stallone et que cette citation date du film Creed de 2015 !). C’est pas grave, l’interview façon la 3ème tasse permet de jouer avec le temps comme dans le seul film de 2020 à retenir, Tenet

Quelles sont les femmes qui t’inspirent ?

Aurélie : Il y en a tellement… Les femmes battantes, qui osent et qui ont mené des vrais combats comme Simone Veil, Anne Franck… Je suis admirative devant des femmes de sciences comme Marie Curie ou de lettres telles Marguerite Duras et Régine Desforges qui ont su me transporter si loin pendant de longues heures de lecture. Irène Franchon m’a bouleversé par son combat pour les victimes du Médiator. Malala déclenche un consensus unanime d’admiration pour son combat pour la paix. 

Dans le monde de l’entrepreneuriat, Marie Eloy avec Bouge ta Boîte et Christel Bony dont le TedX m’avait tellement ému (qui a un nouveau projet Les Jolies Robes) sont des sources d’inspiration dans l’air du temps et ancrées sur le territoire breton.

Et enfin Barbie parce qu’elle peut être qui elle veut et incarner des role models. J’avoue Barbie m’inspire… 😉

Qu’as-tu sur le feu ?

Aurélie : Je travaille sur la promotion du livre La rédaction web aux Editions Eni, des formations, la refonte de mon site web… 

J’ai pour projet d’allier communication et esthétique, c’est pourquoi j’envisage de m’investir davantage dans des écrits sur cette thématique. Pourquoi pas un livre blanc sur ce sujet ? 

Thé ou café ?

Thé of course ! Thé noir le matin, au moins un litre… Les thés à la vanille et au cacao sont mes préférés. Un thé vert ou rooïbos après le déjeuner et une infusion au fenouil, à la verveine, au tilleul le soir. Dès que je peux, je prends du thé Tchaï au lait de soja au Columbus café en format maxi… Un proverbe chinois dit que boire du thé vous fait oublier que le bruit du monde existe : pour moi, c’est une bulle de bien-être, le temps d’une tasse.

Aurélie Bégat https://www.aurelie-begat.fr/  // son profil Lindekin https://www.linkedin.com/in/aurelie-begat-redaction-web/  // son livre aux Editions Eni https://www.editions-eni.fr/livre/la-redaction-web-creez-votre-strategie-de-contenu-et-boostez-votre-referencement-sur-google-9782409028717

Et j’en profite pour vous partager un des trois visuels que j’ai réalisés pour le livre d’Aurélie. Rendez-vous en librairie pour lire la suite !

Du temps, des traces et des carnets : un article sur le bullet journal

Cet article a été écrit pour l’ouvrage Rupture douce #06. N’hésitez pas à vous en procurer un exemplaire, à chaque achat, 5€ sont reversés aux Restos du cœur. Vous pourrez également lire les très chouettes textes de mes co-bujoteurs, Manuella Chainot-Bataille et Emmanuel Gué.

“[…] Revenons à La Maison de l’ours Winnie. Jean-Christophe vient de poser une question à Winnie :
– Qu’est-ce que tu aimes faire le plus au monde, Winnie ?
– Eh bien, ce que j’aime faire le plus au monde…, dit Winnie – puis il s’interrompit pour réfléchir. Parce que manger du miel était évidemment une très bonne chose à faire, ça oui, mais il y avait un moment juste avant de commencer à manger qui était encore meilleur que quand on mangeait, même s’il ne savait pas comment l’appeler.”
Benjamin Hoff, Le Tao de Winnie, Poche illustré avec élastique (Éditions Synchronique, 2017).

Cela fait maintenant trois ans que j’utilise le bullet Journal comme outil d’organisation en lieu et place de mon traditionnel agenda. Malgré les calendriers en ligne, les applications telles que Trello ou Evernote, je n’ai jamais quitté l’analogique. Et en me mettant au bullet journal, j’en ai fait un pivot de ma vie, personnelle et professionnelle, un espace hors-ligne “à la fois repaire et repère” (Ryder Carroll, La Méthode bullet journal®: comprendre le passé, organiser le présent, définir le futur, trad. par Valéry Lameignère (Paris, France: Mazarine, 2018)). Une ancre nécessaire dans l’agitation quotidienne.

Se mettre au BuJo, une urgence ?

Depuis quelques années, le sentiment d’être de plus en plus submergée par les délais et la quantité de choses à boucler s’est intensifié. Je sais très bien qu’il faudrait que je prenne de l’avance, que je m’y mette dès qu’un article, une intervention ou une formation est programmé. Pas moyen, j’attends toujours les jours qui précèdent, comme si d’une certaine manière la pression me permettait d’aller à l’essentiel et d’être plus efficace.  Cependant, d’expérience, je sais que ça me fatigue et que je ne prends plus vraiment de plaisir à faire les choses. En janvier 2017, après avoir lu tout ce qui me passait sous la main sur la procrastination, après des années de “tu devrais t’avancer au lieu de traîner comme tu fais, tu vas le regretter”, j’ai décidé de donner sa chance à un outil qui me faisait de l’œil depuis longtemps : le bullet journal.

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Ce système d’organisation développé par Ryder Carroll se définit comme “à mi-chemin entre l’agenda, le journal intime, le bloc-notes, le pense-bête et le carnet à dessin”. Il peut être ultra créatif comme minimaliste, c’est à son utilisateur de choisir ce qui lui convient le plus. Il y a donc autant de bullet journal différents que d’utilisateurs. Pour moi, les couleurs sont essentielles, notamment pour visualiser rapidement les différents événements ou choses à faire d’une journée.  Au fil du temps, j’ai “hacké” le système en transformant ce qui ne me convenait pas : suppression de l’index, début des collections page 200 de mon carnet Leuchtturm1917, une page par jour pour plus de visibilité, intégration du daily plan bar de Mike Rohde,…

En résumé : on teste, on re-teste, on se rate peut-être un peu au passage mais on recommence et c’est amusant. Avant toute chose, le bullet journal est carnet en mouvement : c’est un outil flexible appelé à se transformer naturellement pour correspondre à notre évolution personnelle, à nos besoins et nos envies.

Et, au fil des mois, en construisant mon outil d’organisation de A à Z, j’ai peu à peu repris la main sur le temps, mon temps. En les « voyant venir » de plus loin, j’ai moins subi les événements et, surtout, j’ai beaucoup appris sur mon fonctionnement. J’ai ainsi compris que j’avais besoin d’un temps assez conséquent entre une demande, une idée et sa réalisation concrète.

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Le BuJo en construction : réaliser une empreinte du présent

2017 a été une année clef puisque c’est aussi là que j’ai découvert Julia Cameron et son Libérez votre créativité (J’Ai Lu, 2007). Au passage, j’ai compris que me traiter sans cesse de procrastinatrice était une belle connerie. Dans son livre, elle évoque la nécessité d’entretenir notre écosystème artistique en le comparant à une mare où les idées seraient des poissons. Et que se passe-t-il quand vous négligez votre mare et que vous la retrouvez à sec ? Plus rien ne sort ! Les moments que vous passez sur votre bullet journal sont des des temps hors-ligne de détox numérique où vous nourrissez votre mare intérieure.

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Le BuJo est la conjonction entre un temps long (collecter et incuber des idées) et un temps court (que va-t’il se passer la semaine prochaine ?). Il vous permet de décharger votre cerveau pour éviter le trop-plein mais aussi d’en faire un espace de récolte des expériences : collages, gribouillages, annotations, taches,…

Un carnet d’inspiration

Le bullet journal n’est donc pas une suite de todo lists et de rendez-vous. Les « collections » permettent d’avoir toujours à disposition un espace de brainstorming et de gribouillage pour les projets à venir. J’y pose des idées pour des publications, j’y sketchnote des conférences, je brainstorme pour créer des formations, créer mon “Sketchbook Project”… J’y glisse quelques trackers qui changent au fil des ans : projet 365 jours, miracle morning, planches pour Unpictoparjour, liste d’idées pour Inktober, préparation avant mon tatouage, livres, séries et séances de sport… J’y fête mes victoires, j’y savoure le quotidien, ses petits plaisirs (taches de café, de vin, mention de sorties, petits mots d’amis, tickets d’expos ou de cinés), j’y note des citations inspirantes et des blagues idiotes de mes amis qui me font mourir de rire quand je les relis. Je garde trace de l’éphémère. Mes BuJo se regardent, se touchent, se sentent.

J’y dépose quelques gouttes d’huiles essentielles, j’y colle des fleurs, des feuilles, des algues que je fais sécher entre les pages qui se gondolent. Ils racontent à la fois ma vie personnelle et professionnelle. Au même titre que j’y note mes aspirations d’évolution en vue de mon entretien professionnel, j’y réalise mes carnets de voyage. Moi qui n’arrivais jamais à terminer un carnet !

Des taches au milieu des tâches 

Je me suis toujours refusée de me laisser attirer par le mirage des BuJo réalisés à la perfection que l’on voit sur les réseaux sociaux. Les ratures, les taches, les aléas de toutes sortes ont leur place. Il est à l’image de notre vie, imparfait en tout point.

Poser mes intentions : qu’est-ce que je veux vraiment vivre ?

L’intention est au cœur du système du bullet journal. Agir au quotidien en sachant pourquoi on investit son temps et son énergie. L’intention se manifeste au moment des migrations (passer d’un mois à un autre ou d’une année à l’autre) : il s’agit de faire le point sur ce qui a été fait et ce qui ne l’a pas été. Fêter les réussites et savourer les accomplissements. Comprendre pourquoi on n’a pas fait certaines choses. Reporter si c’est nécessaire. Mais surtout : rayer (vous n’imaginez pas à quel point ça me fait plaisir de faire ce trait avec mon stylo). Apprendre à ne pas faire. Est-ce grave ? Est-ce vraiment important ? Très souvent, non. Qu’est-ce qu’il va se passer si je ne le fais pas ? Probablement, rien. Dire non. Prendre le temps d’apprécier ce poids en moins, cette contrainte disparue. L’intention se manifeste également au travers du quotidien ou de collections : j’y note mes kifs de la journée qui me permettent de cultiver la gratitude et je réalise des « bucket lists » visuelles sur 6 mois qui sont pour moi l’occasion de me projeter à moyen terme et de « conscientiser » mes objectifs et rêves.

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Feuilleter mon BuJo : un recueil de souvenirs

« Vous pouvez considérer votre BuJo comme une autobiographie en mouvement ; votre histoire qui s’invente et s’écrit chaque jour ». Ryder Carroll

Prendre de la hauteur et voir la « big picture »

Au fil du temps, je me suis rendu compte que la force de ce carnet est aussi dans la relecture : comment en suis-je arrivée là ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Le BuJo est un recueil de microtraces qui sont une source utile d’informations. Il nous permet d’avoir un accès aux circonstances qui entourent les moments de notre vie, réussites comme échecs. Fin 2017-début 2018, j’ai vécu une période très difficile, mouvementée dans ma vie personnelle, une très grosse fatigue et des incertitudes professionnelles. Je ne savais plus trop qui j’étais et où j’allais. Finalement, mon corps a donné le signal d’alarme. Pourquoi vous raconter ça ? Parce que mon bullet journal en portait les traces. Il est une photographie des moments de notre vie et nous permet d’accéder au « pourquoi » pour sortir du pilote automatique. Ryder Carroll nous dit dans son livre : « tirez les enseignements de toutes les collections que vous avez accumulées. Elles tracent une carte assez précise de la façon dont vous avez dépensé votre temps et votre énergie ». Vous avez dans votre carnet, sous la main, tous les signes (du terme latin « signum », «marque, signe, empreinte, cachet ») qui font que vous êtes qui vous êtes aujourd’hui.

Un carnet talisman 

Dans trois de mes BuJo se trouvent mes carnets de voyages, aux couleurs vives de Barcelone, Málaga, la Crête et la Bretagne. J’aime l’idée de pouvoir y revenir souvent pendant les 6 mois où je trimballe le carnet en question partout où je vais, notamment quand  j’ai le sentiment de ne plus voir le sens de ce que je fais. Savoir que ces souvenirs sont là, dans mon carnet fermé, glissé dans mon sac à dos ou posé près de moi pendant une réunion, une formation ou une entrevue stressante, est un réconfort. 

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Externaliser ses souvenirs

« Prenez soin de vos souvenirs car vous ne pouvez pas les revivre » – Bob Dylan

Régulièrement, je remarque que ma mémoire me défaut. Au fil des ans, j’oublie plein de petites choses que mon entourage me rappelle et je me sens coupable de les avoir oubliées. Joan Didion nous dit que « nous oublions bien trop vite ce que nous pensions ne jamais oublier (…) Il est donc judicieux de garder un lien, et il semble que la raison d’être du carnet de notes est de devenir le gardien du lien ». Parcourir un ancien bullet journal suscite en moi de la mélancolie. Je voyage dans le temps, retrouve des petits bonheurs, me reconnecte à une ancienne version de moi. Des sensations, des odeurs, des goûts, des jeux de mots, des informations quotidiennes et des moments forts se côtoient. Ainsi, chaque année, commencer le challenge Inktober c’est aussi revivre les mois d’octobre des trois dernières années. Je sais que mon BuJo va servir de « déclencheur à souvenirs » (Meik Wiking, L’Art de se créer de beaux souvenirs : comment créer et garder en mémoire les moments heureux, First Editions, 2019) et que toutes les traces que j’ai faites volontairement ou pas vont réveiller précisément en moi les détails de ces journées passées. 

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Quelle belle idée de me dire que, très bientôt, à l’issue de mon sixième bullet journal, je vais « enrichi(r) la bibliothèque de (ma) vie d’un nouveau volume » (Kim Alvarez in Carroll, La Méthode bullet journal®).

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Et, si vous le souhaitez, vous pouvez télécharger cette planche réalisée pour les livrets de l’atelier « C’est le Bujo qu’il vous faut » co-animé avec Manuella Chainot-Bataille et Emmanuel Gué.

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Carnet de voyage : été 2019

C’est la troisième année que je réalise mon carnet de voyage estival dans mon bullet journal Leuchtturm1917. Après Barcelone et Màlaga, voici la Crète et la Bretagne.

Je n’ai qu’une page par jour (c’est bien assez pour moi sinon je risque vite de me laisser déborder) et tout est autorisé : taches, collages,… J’y glisse des visites, dégustations, anecdotes, sensations, réflexions rigolotes. Depuis que je le fais, j’aime beaucoup l’idée de pouvoir y revenir les mois qui suivent (je commence toujours un nouveau bullet en juillet que je termine en décembre), notamment quand il fait froid et gris 😉

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La collection d’anatomie pathologique du musée Dupuytren

Il y a un an, lors de mon arrivée à la Bibliothèque de Sorbonne Université, j’ai eu la chance de découvrir la collection d’anatomie pathologique « du musée Dupuytren ».

Constituée en 1835 grâce à un legs de Guillaume Dupuytren, cette collection rassemble plus de 10 000 pièces. Comme les photos n’étaient pas autorisées (ce qui se comprend aisément), j’avais sketchnoté la visite en empruntant le carnet d’une collègue. J’ai le souvenir que ça m’avait aidé à mettre de la distance entre moi et les « objets » (parfois difficiles à regarder). Prendre le temps de dessiner (debout, entre deux rayonnages), d’observer les formes pour les reproduire, permet de se décentrer. J’ai retrouvé ces photos un peu par hasard en faisant du tri dans mes fichiers et je vous les partage.

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NB : La collection est accessible sur demande motivée aux enseignants chercheurs, aux chercheurs, aux praticiens hospitaliers ainsi qu’aux étudiants. Contact : Eloïse Quétel (pôle Patrimoine de la Bibliothèque de Sorbonne Université), responsable des collections médicales

Sketchnote Army Podcast : Magalie Le Gall, SE05 / EP03

Il y a quelques jours je suis retombée par hasard sur le podcast que j’avais réalisé avec Mike Rohde pour la Sketchnote Army diffusé en juillet dernier. Dans un anglais absolument atroce (ayez de l’indulgence, à la base je parle mal et en plus j’étais très fatiguée au moment de l’enregistrement d’où les « euh… » à répétition ^^), je reviens sur ma découverte du sketchnoting, l’utilisation que j’en faisais à l’époque (qui s’est encore intensifiée depuis) et la question des erreurs, sujet qui me passionne et que j’avais déjà eu l’occasion d’aborder lors d’un SN Hangout avec Makayla. Bonne écoute !

RUNNING ORDER
* Intro
* Magalie’s sketchnote origin story
* Application of sketchnoting in her professional life
* Discovering the sketchnote community
* How Sketchnoting fits into Magalie’s life
* Why starting sketchnoting was easier than now
* Why mistakes are great
* The problem with sketchnoting on the iPad
* What to do when you run out of space for your sketchnote
* Pushing your boundaries
* Compare only to yourself, draw inspiration from others
* Importance of small, daily improvements (kaizen)
* Tools
* Tips
* Mike’s Beetle

MAGALIE’S 3 TIPS
* Emphasis in your sketches – Like Quentin Blake
* Be honest and funny – humor helps!
* Shading is a great way to deal with mistakes

Atelier « sketchnoter ses vacances  » à Personnali’Thé [Versailles] le 7 juin !

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La réservation se fait auprès d’Elisabeth Calas qui m’accueille dans sa jolie librairie-salon de thé à Versailles : par téléphone au 01 39 24 00 28, par mail à personnali_the@yahoo.fr ou directement sur place !

Lieu : Personnali’Thé, 29 Rue du Vieux Versailles, 78000 Versailles

Tarif : 20€, pause thé incluse

Allez, hop, prenez vos crayons, vos lunettes de soleil et réservez votre soirée du 7 juin !

Sketchnote hangout #35: « Mistakes are a beautiful way to grow as a sketchnoter, you must cherish them »

Tonight I had the pleasure (big one a little bit stressful because I’m not great english speaker) to host SN hangout number 35 about mistakes! Thanks a lot Makayla for this beautiful opportunity and both Marc Dugué & Bourguignon for all your support! Here is my visuals, don’t hesitate to ask your questions or comments and to share your sketchnotes of the hangout!

Visit SN hangout website and conferences: https://sketchnotehangout.com/

Check tweets about SN hangout with the hashtag #SNhangout

And I don’t forget my warm-up, 20 icons in (about) 5 minutes (damn, it’s difficult!)

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Atelier initiation au sketchnote à Versailles [Personnali’Thé] le 18 janvier !

Et nous y revoilà pour un atelier sketchnote dans ma librairie préférée, Personnali’Thé, 29 rue du Vieux Versailles !

Vous en avez marre de prendre des notes que vous ne relisez jamais ? Vous aimeriez vous reconnecter avec votre créativité ? Vous aimeriez amener cette créativité dans le milieu scolaire ou professionnel ? Cet atelier est là pour vous !

Puissant outil pour améliorer sa concentration et aider à la mémorisation, le sketchnoting est une prise de note visuelle qui allie texte, pictogrammes, structure et couleurs.

Elisabeth Calas vous proposera une sélection d’ouvrages sur le sketchnoting, la pensée visuelle et la créativité.

Prévoyez de jolis stylos ou feutres de couleur, un beau carnet réservé « aux grandes occasions », et c’est parti pour 2 heures de gribouillages !

Hâte de vous y retrouver !

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#UnPictoParJour : le squelette pour Halloween

Brrr… #UnPictoParJour ouvre ses portes aux pour (toutes mes excuses auprès des professionnels de santé pour les inexactitudes anatomiques…). A retrouver sur le site de #UnPictoParJour !

Conférence hommage à Louise Hay par Elisabeth Calas

Mardi 24 octobre, Elisabeth Calas, médecin homéopathe de formation et animatrice certifiée Louise Hay, nous a proposé le temps d’une soirée une conférence hommage à Louise Hay, dans sa boutique, Personnali’Thé. En voici mon compte-rendu, en sketchnotes.

#UnPictoParJour : butiner pour enrichir sa vision du monde

Ma première planche en duo de avec l’excellente ! On vous laisse joyeusement dans notre ! A retrouver sur le site de #UnPictoParJour.

I love you #BCN

Retour en sketchnotes sur mes quelques jours dans la magnifique ville de Barcelone. Cette année, pas de carnet de voyage spécifique, j’ai utilisé mon bullet journal Leuchtturm1917. Côté stylos : des pentel touch (noir, bleu turquoise et doré), un Micron 0.1, mon Tombow gris et une boîte de Faber Castell.

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Atelier sketchnote à Personnali’Thé [Versailles] le 4 mai !

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Bim bam boum c’est reparti pour un atelier sketchnote dans ma librairie préférée, 29 rue du Vieux Versailles !

Vous en avez marre de prendre des notes que vous ne relisez jamais ? Vous aimeriez vous reconnecter avec votre créativité ? Vous aimeriez amener cette créativité dans le milieu scolaire ou professionnel ? Cet atelier est là pour vous !

Puissant outil pour améliorer sa concentration et aider à la mémorisation, le sketchnoting est une prise de note visuelle qui allie texte, pictogrammes, structure et couleurs.

Elisabeth Calas vous proposera une sélection d’ouvrages sur la pensée visuelle et la créativité et notamment les deux bibles en matière de sketchnoting :

Et vous pourrez même commander le petit nouveau qui sortira le même jour !

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Pour réserver : par téléphone au 01 39 24 00 28, par mail à personnali_the@yahoo.fr ou directement sur place !

Tarif : 15€, thé inclus

Allez, hop, prenez vos crayons et réservez votre soirée du 4 !

 

Un thé bienveillant pour parler de Communication Non Violente®

Animé par l’association des Colibris de Versailles, retour en sketchnotes sur ce très chouette atelier qui a eu lieu dans la librairie – salon de thé Personnali’Thé :

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Bonne année de la part de la team #UnPictoParJour !

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Vous pouvez nous suivre sur Twitter avec le hashtag #UnPictoParJour. Quel honneur d’avoir intégré cette équipe depuis janvier ! Je pense que ça va être un excellent moyen de travailler régulièrement et surtout de réfléchir plus consciencieusement à mon process. Je ne publie pas beaucoup mais j’espère trouver mon rythme d’ici les prochains mois.

#UnPictoParJour : le café !

Mon premier #UnPictoParJour est paru !

Depuis cette semaine j’intègre donc la team composée des brillants @Marc_DUGUE (le créateur des #UnPictoParJour), @FannyArgane@CindyDaupras@_hewel et @ArnaudCampain. Non seulement c’est vraiment un honneur d’avoir intégré cette équipe mais je sens que je vais beaucoup apprendre de cette expérience. Jusqu’à présent j’avais un peu tendance à faire mes petits dessins sans y penser, comme ça venait. Pour le coup, ça me demande de réfléchir à ma méthode (comme ça on va voir si j’en ai une ^^) et surtout de l’exposer de façon pédagogique sur une seule page format A4. L’occasion parfaite pour prouver par A+B que, si, si, les dessins utilisés pour le sketchnoting sont à la portée de tout le monde (y compris de ceux qui hurlent au monde entier qu’ils ne savent pas dessiner) et que des formes simples et géométriques sont à la base de tous les pictos que l’on utilise.

Rendez-vous la semaine prochaine pour mon #1PPJ numéro 2 !

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Atelier sketchnote à Personnali’thé [Versailles] le 26 janvier !

Ça y est, je me lance dans ma librairie préférée !

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Pendant 1h30, je ferai découvrir la pratique du sketchnote, une prise de notes qui allie expressions et mots-clés, pictogrammes, cadres, bannières, flèches et lettrage. Très simple d’utilisation, cette technique ne requiert pas de savoir dessiner ! Outil de la pensée visuelle favorisant la concentration et la mémorisation, le sketchnote peut être pris en main par tous et pour toutes les situations, qu’elles soient scolaires, professionnelles ou personnelles : apprendre une leçon, réviser ses partiels, faire un compte-rendu de réunion ou de formation, prévoir ou retracer un voyage, exprimer ses émotions… Son utilisation est illimitée !

Vous pouvez apporter un carnet (plutôt à pages blanches et d’au moins format a5 sinon c’est un peu petit) et des stylos que vous aimez,  c’est aussi l’occasion d’utiliser ce que l’on a chez soi ! (On collectionne souvent les beaux cahiers ou carnets sans savoir qu’en faire…). Au plaisir de vous y retrouver !

Personnali’thé, 29 Rue du Vieux Versailles, 78000 Versailles (inscription obligatoire sur place, par mail personnali_the@yahoo.fr ou au 01 39 24 00 28), le jeudi 26 janvier 2017 de 20h à 21h30, tarif : 15€

Atelier sketchnote à la Médiathèque Canopée pour doc@paris

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Plus d’informations ici, sur le blog de doc@paris : https://docaparis.wordpress.com/2017/01/03/atelier-sketchnote-le-13-janvier-a-la-mediatheque-canopee/

Dimanche 23 octobre 2016 #Postcard

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Retour sur la carte postale « Mémo » pour mes ateliers sketchnoting au congrès de l’ADBU à Nice début octobre.

Lundi 17 octobre 2016 #Bibliothèque(s)

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Décidément c’est le temps des sorties ! Après Initiation au sketchnote de Mike Rohde, me voilà dans le dernier numéro de Bibliothèque(s) avec la chance et le plaisir d’avoir pu illustrer mon article par une double page de sketchnote.

 

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Concours Initiation au sketchnote !

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A l’occasion de la sortie de la référence mondiale en sketchnoting, Initiation au sketchnote de Mike Rohde, et de son succès en librairie, c’est le moment de faire un petit concours ! Grâce à la gentillesse des éditions Eyrolles, je vous propose donc de gagner un exemplaire du livre accompagné d’une petite carte gribouillée by myself 😉

Pour cela, proposez-moi votre vision du sketchnoting sur un post-it que vous prendrez en photo et que vous enverrez par mail à 365joursenmindmaps@gmail.com avec comme objet « Concours_ISN_365jours ». N’oubliez pas d’indiquer dans votre mail vos noms/prénoms et votre adresse postale ! Je précise que toutes les participations seront publiées dans un article du blog.

Vous avez jusqu’au 30 novembre, minuit, pour me soumettre vos créations !

A vos crayons et post-its amis sketchnoteurs-gribouilleurs !

Mardi 9 août 2016 #Ploumanac’h

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Et voici mon sketchnote pour le livre d’or de la maison d’hôtes Le Clos des hortensias !

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Dimanche 24 juillet 2016 #Lisboa

Cette année, je vais essayer de sketchnoter mon séjour à Lisbonne : au programme, deux pages de Moleskine par jour. Aujourd’hui, une chance, j’avais mon carnet sur moi lors d’une visite sur un trois-mâts et j’ai pu avoir le tampon officiel du bateau 😉 Et le marin m’assénant un « oh that’s really great, I love it! » en voyant ma première page 😉

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Lundi 18 juillet 2016 #IAmAStar

Jeudi 7 juillet, j’ai eu la chance d’assister à la librairie Personnali’thé, à la conférence de la pétillante Valérie Richard sur son livre 30 jours pour augmenter l’estime de soi. Voici le retour en sketchnotes, pris sur un carnet dotted grid gagné sur le Twitter de Baron Fig !

 

Samedi 16 juillet 2016 #ChezAnge

Quand on a le cœur en vrille, rien de mieux que de se retrouver entre amis devant un bon verre de vin et des plats qui sentent le soleil…

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Et si vous aussi vous voulez y aller, vous trouverez ici son site web, sa page Facebook et son compte Instagram !

Samedi 4 juin 2016 #SketchnoteFabriqueAKifs

Ma sketchnote sur le génialissime spectacle des dames de La Fabrique à Kifs est terminé !

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Mercredi 18 mai 2016 #PictoMoi

Depuis quelques temps, je cherche à me représenter dans mes sketchnotes. Au départ, le seul signe qui me distinguait vraiment de mes autres petits bonhommes était la frange un peu de côté. Mais j’ai vraiment appris à assumer la bibliothécaire qui est en moi et le chignon est progressivement apparu 😉 Il me reste maintenant à intégrer un de mes colliers plastrons (puisque l’on m’a gentiment fait remarquer que ça manquait ^^).

Je vous laisse voir l’évolution !

Lundi 16 mai 2016 #MeetingIdeas

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Le gribouillis du jour est inspiré de monsieur Mike Rohde himself, auteur des génialissimes Sketchnote Handbook et Sketchnote Workbook !