#inktober2021 : le projet Voyage au fond de mon sac à far

Inktober saison 2022 approchant à grands pas, j’en profite pour revenir sur l’édition 2021 que j’avais intitulée « Voyage au fond de mon sac à far ».

« Le souvenir, c’est la présence invisible »~ Victor Hugo

Cet inktober 2021 a été fait en hommage à ma grand-mère maternelle, ma seconde maman, que j’ai perdue en 2008. Elle m’a tellement influencée, tellement inspirée que ça faisait longtemps que j’avais envie de réaliser un projet créatif autour des souvenirs que j’ai d’elle et de tout ce qu’elle m’a transmis. Et comme elle était couturière (et moi pas du tout…), j’y ai glissé des petits morceaux de papier brodé. Cet Inktober s’est porté sur la mémoire, la nostalgie, les petits objets qui font les grands souvenirs.

Bienvenue à bord du « Voyage au fond de mon sac à far » !

Jour 1 #crystal « Une myriade de gouttes de rosée autour de ton cou. Ce collier acheté à 16 ans avec ton premier salaire de couturière. »

Jour 2 #suit « Le parquet qui craque. Les poupées là-haut dans la chambre, près du lit. Les Bretonnes montent la garde. »

Jour 3 #vessel « Le petit Breton en culotte bouffante attend une grande occasion depuis son crémier rangé sur l’étagère du buffet ».

Jour 4 #knot « Grâce à toi, tous les canards étaient des Saturnin et j’étais la petite fille qui tombe dans le générique de La Petite maison dans la prairie ». Pour info le canard couine et date de 1966.

Jour 5 #raven « Tous les jours, les yeux dans les yeux, on se parle toutes les deux ».

Jour 6 #spirit « L’odeur du far qui cuit embellit ma maison. Postées devant le four, on guette, en silence, le moment ».

Jour 7 #fan « Je cherche ton regard. Peu à peu, ton visage disparaît dans le bleu des nuages. » Ça me remue de dessiner à partir de vieilles photos. Pourtant elles sont sous mon nez tous les jours… mais là, je suis forcée de regarder les moindres détails, de capter les moments, de reconstruire la scène… Pour la petite histoire, ma grand-mère a fait la tenue que je porte sur cette photo ainsi que celle de ma Barbie (et oui Barbie aussi était habillée par maminette)

Jour 8 #watch « Les aiguilles se confondent. Je te vois remonter le temps qui, malgré tout, coule à ton poignet ».

Jour 9 #pressure « Des chutes de tissus / Te voilà magicienne / De jolies pochettes / Pour mon sac à far« .

Jour 10 #pick « Am stram gram Pic et pic et colégram Bour et bour et ratatam Am stram gram ». À la kermesse, entourée de ma mamie et de ma tatie, avec mes fleurs en crépon et ma jupe préférée d’amour faite par maminette qui tourne troooop bien.

Jour 11 #sour « Plongée dans le pot de confiture de rhubarbe, l’heure du goûter a sonné. Et le goûter c’est sacré ».

Jour 12 #stuck « Coincé entre les pages d’un livre oublié, / Petit trésor de papier / Te voilà retrouvé ». Petit mot écrit par ma grand-mère à propos d’une recommandation lecture faite par ma tatie (et schéma bizarre qui ressemble à un montage d’étagères)

Jour 13 #roof « Qu’elle me manque la maison aux vérandas, au potager et aux fleurs colorées, aux chiens gentils et aux après-midi sucrées ». Le chien sur la photo s’appelle Micky et c’était juste le chien le plus doux de la terre.

Jour 14 #tick « Tic tac, tic tac / Le petit bonhomme Esso se balance au rythme de la 4L. / Quelle aventure d’être embarquée dans cette voiture ! ».

Jour 15 #helmet « C’est en se piquant que l’on devient couturière » disait maminette. Et ça marche dans tous les domaines de la vie…

Jour 16 #compass « Boutons, tissus, fil, laine, patrons,… / Tous tes trésors débordent des meubles du salon. / Le plaisir de mettre mes petits bras dedans. »

Jour 17 #collide « Des poésies aux multiplications et aux frises chronologiques, quelle que soit la leçon / Inlassablement / On la répétait / Comme on monte les mailles d’un tricot. »

Jour 18 #moon « Au fond de mon sac à far / Les lunes, les jours et les Saints s’égrènent / Sur mon petit almanach de 1953. » Et en photo 2 mon mini « sac à far » que j’ai trimbalé avec moi tous les jours pendant de longues années (j’ai toujours eu plein de sacs où je mettais mon petit bazar et que ma grand-mère appelait mes « sacs à far »). Et dans quelques jours vous aurez droit au vrai sac à far breton !

Jour 19 #loop « Une mouche / Un instant sur ton épaule / Ton regard / Un rayon de soleil sur ma joue ». J’adore cette toute petite mouche bijou qui a un système de montage bien particulier parce qu’elle se met en tournant la boucle sur le vêtement.

Jour 20 #sprout « Sous la chaleur de tes mains pleines d’amour, les agapanthes étendaient leurs ailes dans le jardin. Ma fleur préférée c’est toi. » Maminette était capable de tout faire pousser (et de récupérer les cas désespérés) et c’est d’elle que je tiens ma passion pour les agapanthes, littéralement « fleur de l’amour » en grec.

Jour 21 #fuzzy « Rien n’est cassé / Tout peut se raccommoder / Un fil tout doux se promène entre mes souvenirs. » Parfois ça rate, hein ? D’abord, je n’ai pas réussi à reproduire le point que je voulais faire. Ça m’a un peu énervée. Alors j’ai tiré sur mon aiguille d’un coup un peu trop sec. Craaaaac, papier déchiré. Il ne restait plus qu’à raccommoder…

Jour 22 #open « Toute cabossée / Les aiguilles en fouillis / Des rêves de tissu plein la tête / Ma boîte aux merveilles ».

Jour 23 #leak « Des bouillons dans la marmite / Les heures s’écoulent lentement / Je reste collée contre le radiateur / Le kig ha farz sait prendre son temps ». Le « kig ha farz » c’est le plat breton de l’hiver par excellence ! Le sac à far, après utilisation, ne reste pas beige comme ça, le blé noir lui donne une jolie couleur marron. Voilà d’où vient l’expression « sac à far » ! Dans le kig on met deux sacs, un de far blanc et un de far noir et tout ça cuit pendant des heures avec la viande et les légumes…

Jour 24 #extinct. Le mot le plus difficile de toute la liste de cet #inktober2021. Le texte a été écrit à Brest le 8 août 2008. Ce jour-là, ma grand-mère plongeait dans un long sommeil jusqu’au 12 août. Juste avant, j’avais été visiter des appartements à Lyon où je devais commencer l’Enssib quelques mois plus tard. Je lui avais rapporté une petite carte de la Basilique de Fourvière que j’avais déposée sur sa table de chevet.

« Et moi, / Bêtement, / nutilement, / Je reste assise au bord du quai / Quand, dehors, la pluie égrène ses accords / Je me tais / Il n’y a plus rien à dire hormis je t’aime. »

Jour 25 #splat. « Après le bain de mer / Qu’il est bon de plonger / La tête la première / Dans la bassine qui a chauffé tout l’après-midi au soleil ». Trois paires de mains à savonner le petit Micky !

Jour 26 #connect « Un point après l’autre, les fleurs se déploient. Le temps s’allonge alors que le soir tombe. Je reste te regarder travailler sur ton ouvrage ». Quand je pense que tous les petits trous sur le bord du mouchoir ont été faits à la main ! Quelle patience…

Jour 27 #spark « Ta douce présence dans la nuit / Rassurée, je referme les yeux et m’enfonce dans le bleu »

Jour 28 #crispy « Une boîte de galettes bretonnes sur la table / Un verre de limonade / C’est le quatre heures chez maminette ».

Jour 29 #patch « Un trou dans mon pantalon / Mon genou en sang / Les larmes aux yeux / Et un bisou qui guérit tout ».

Jour 30 #slither. Ceci est un coupe-papier en plastique tout droit sorti d’une boîte de lessive Mir : l’époque des gadgets utiles ! « Ton tissu, mes petits papiers,/ Nous voilà toutes les deux affairées, les mains en ébullition ». Oui, parce que moi j’aimais bien fabriquer des petits carnets avec des vieux papiers à défaut d’être douée en couture.

Jour 31 #risk. Et voilà, Inktober et le projet « Voyage au fond de mon sac à far », c’est fini pour cette année ! C’était ma 5ème année de participation au challenge. « On ne se rendait pas compte qu’on se fabriquait de beaux souvenirs : tout ce qu’on faisait c’était s’amuser » ~ Winnie L’Ourson. Merci pour tous ces beaux souvenirs ma maminette, merci pour tout ce que tu m’as légué. Ce projet est hyper dur à clore mais je suis très contente de l’avoir mené à terme. Et broder du papier était une super expérience (pleine de risques…) !

La troisième tasse // Entretien avec Manuella Chainot-Bataille

Pour ce second rendez-vous de « La troisième tasse », j’ai eu le plaisir de discuter autour d’un petit café avec Manuella Chainot-Bataille qui s’apprête à sortir son premier livre aux éditions Dunot, Le sketchnoting à l’école primaire.

Manuella fait partie de ces personnes que j’appelle mes « belles rencontres », elle m’a invitée à deux reprises à AgilLeMans, nous avons participé à l’International Sketchnote Camp, gribouillé l’une à côté de l’autre et bu beaucoup de cafés ensemble (et mangé des crêpes) ^^

Je vous laisse découvrir son univers et ses inspirations créatives.

Bonne lecture !

Ton rituel créatif avant de te mettre à l’écriture ?

Je n’ai pas vraiment eu de rituel ni de routine pendant l’écriture de ce livre. Du point de vue de mon emploi du temps, je profitais plutôt des fenêtres de temps disponible qui s’offraient à moi, d’autant plus que notre temps s’est vu bouleversé avec la crise sanitaire. Je réalise, aujourd’hui, avec le recul, que l’écriture de cet ouvrage fut un moyen de mettre à profit cette période propice au repli sur soi.
Par contre, j’ai développé une organisation bien à moi. J’avais un carnet dans lequel j’ai réalisé une carte mentale avec toutes les actions possibles du sketchnoting à l’école. Ça a été ma routine, de jeter mes idées sur le papier sur une double page absolument pas rédigée, absolument incomplète, qui ressemblait à une espèce de “brouillon sketchnote”. J’en ai réalisé une pour chaque partie, chaque dossier,… avant de passer à la rédaction au propre  à l’ordinateur. Offert par une  amie et commencé il y a plusieurs années sans projet d’écriture précis, ce carnet a été le premier maillon de toute la chaîne.

Intuitivement, j’ai adopté une organisation en 3 temps : je faisais le brouillon du dossier suivant, la rédaction du dossier en cours et les illustrations du dossier précédent. Selon mon énergie et le temps dont je disposais, je gribouillais, j’écrivais ou j’illustrais sur la tablette à partir de mes brouillons papier. Vers la fin du projet, à un moment où je ne voyais plus trop le jour, je me suis fait un tableau de suivi des illustrations déjà faites, de celles qui restaient à faire et de celles qui devaient être mises en couleur. Ce document tout simple m’a permis de visualiser l’ensemble de ce qui avait été fait et de structurer ce qui restait à faire.
Je n’ai pas eu de lieu d’écriture défini, j’étais aussi bien à mon bureau que dans le jardin au soleil… Le défi sur l’année a plutôt été de saisir les fenêtres de temps disponibles le week-end, la semaine étant totalement prise par mes activités d’enseignement.
Et j’ai aussi repris la course à pied en janvier. Je suis convaincue que ça m’a aidé à tenir le rythme, à me focaliser et à ne pas m’auto-flageller devant mon bureau quand je n’avais pas l’énergie pour m’y mettre. Il y a eu une succession de moments intenses d’écriture et de moments plus vides où je sentais qu’il fallait que je remplisse ma « mare » (je vous invite à découvrir cette belle métaphore de Julia Cameron).

Que t’a dit ton « dragon intérieur » face à ce projet de livre ?

Ma première peur c’était déjà de ne pas terminer. “Tu commences beaucoup de choses et tu ne termines jamais rien”, voilà ce que me disait mon dragon intérieur. Un contrat signé change pas mal de choses de ce côté-là…

Et surtout, j’ai développé des stratégies pour ne pas me laisser envahir par mon dragon intérieur. Dans les moments de moindre énergie, j’en ai profité pour solliciter des contributeurs, demander des avis, échanger avec la communauté des sketchnoteurs, demander aux préfaciers s’ils étaient ok pour écrire la préface…   Chaque fois, c’est très motivant et gratifiant. Les retours de collègues enseignants et de sketchnoteurs qui semblent attendre le livre m’ont aussi bien aidée à maintenir mon élan. Finalement, ça laisse peu de place au dragon. La preuve, c’est fini !^^

Pour l’anecdote, mercredi dernier, je donnais une formation auprès d’enseignants sur les élèves HP et les élèves ayant des Troubles Spécifiques du Langage (Dys). J’avais décidé de le faire en parler-dessiner. A la fin de la session, une copine instit’ me dit : “c’était super, merci pour les dessins mais alors maintenant on veut faire comme toi.” J’ai donc proposé d’organiser un atelier d’initiation au sketchnote. Une autre collègue a alors signalé que je sortais un livre bientôt sur le sujet. Moi qui pensait être “anonyme” dans mon entourage professionnel local, j’ai découvert que l’information circulait “sous le manteau” ;-).

Tous ces petits moments disent à mon dragon intérieur “psshhhiiit va-t-en !”. 

Le conseil que tu te serais donné à 20 ans ?

Oh là là… (temps de pause)

Je lui dirais : “tu as plus de qualités que tu ne l’imagines”. À 20 ans, écrire un livre c’était juste inimaginable (bon, à 42, aussi en fait…). Je lui dirais aussi : “aie confiance, vas-y pas à pas, tu seras surprise”. A 20 ans, c’était plutôt des questions comme vais-je finir mes études et réussir à décrocher un boulot ? Là, ce n’est que du bonus par rapport à ce que j’espérais à cet âge-là.

J’aurais aussi pu dire à la petite élève de 6e que j’ai été et qui a été collée pour un 5 en rédaction (et qui collectionnait les 0 en dictée jusqu’à la 4e…) qu’on peut toujours progresser et que même en étant nulle en dictée et en rédaction au collège, on peut écrire un livre !

Quelles sont les femmes qui t’inspirent ?

Quelqu’un qui compte beaucoup pour moi c’est ma grand-mère maternelle. Elle n’est plus là mais elle m’a inculqué la richesse de la simplicité, valeur bien précieuse notamment pendant le 1er confinement.
Mes amies aussi. Les sketchnoteuses comme Magalie Le Gall (@magalielegall), Cécile Mourier (@MourierCecile) et Cécile Moline (@elicecfacilit) ainsi que Les Culottées de Pénélope Bagieu et Catherine Testa (@cath_testa) qui a lancé l’Optimisme.

Mes propres filles par leur détermination, leurs rêves et leur élan sans retenue m’inspirent chaque jour.

Les femmes de cette fresque, sur un de mes itinéraires de course à pied, sont source d’inspiration. J’y retrouve motivation quand j’y passe, c’est chaque fois l’occasion de mesurer le confort de ma vie.

Crédits image : Manuella Chainot-Bataille

Qu’as-tu sur le feu ?

Le livre sur le sketchnoting à l’école. Maintenant qu’il est terminé, je rentre dans la phase de lancement et de parution du livre. Dans les prochaines semaines, j’ai un podcast de prévu avec Christophe Salomé (@mikedave06).

J’ai aussi invité quelques contacts Twitter parmi mes collègues de l’Éducation Nationale pour un atelier d’initiation au sketchnoting afin de tester un futur atelier en ligne. J’applique l’avancée par itération : pas à pas, j’expérimente en coulisses, en sécurité, les possibles.

Dans la formation des enseignants que je mène avec mes collègues, la prochaine session sera l’interview d’un facilitateur graphique dyslexique. Les deux milieux se mélangent et j’aime cela. Permettre aux enseignants de primaire de rencontrer un adulte dyslexique bien dans ses baskets : Nicolas Verdot (@NicolasVerdot).

Thé ou café ?

Café. Si possible en terrasse en allant bosser, quand je suis en avance. J’ai l’impression de faire l’école buissonnière !

Et j’adore l’odeur de la cafetière italienne. Tout comme le plaisir d’aller à la brûlerie acheter le café, je ralentis même devant la boutique pour profiter encore plus de l’odeur.

Par contre, c’est tisane le matin au petit-déjeuner sinon je sauterai partout ! #rires

#inktober2020 : un leporello avec Petit Feuillu

Comme chaque année depuis maintenant 3 ans, j’ai participé au challenge Inktober qui se tient tout au long du mois d’octobre (et on est en février, oui oui…^^). Lancé en 2009 par Jake Parker, ce challenge est l’occasion pour des milliers de dessinateur.rices de se lancer dans un projet aux contraintes de temps bien définies.

Cette année, j’ai décidé d’utiliser un petit leporello Moleskine, mon stylo plume, quelques encres et mes crayons de couleur Posca (que j’aime et que j’adore passionnément). Je me suis aussi rajouté la contrainte de construire une histoire à partir des mots proposés en utilisant mon personnage fétiche, j’ai nommé : Petit Feuillu. J’ai intitulé cette histoire Repos à la campagne, en clin d’œil à la situation que je vivais personnellement au début du challenge. Bonne lecture !

La troisième tasse // Entretien avec Aurélie Bégat

Pour inaugurer cette nouvelle rubrique intitulée « La troisième tasse », j’ai le plaisir d’accueillir une amie de très longue date (plus de 25 ans ! 😉 ) qui sort son premier livre sur la rédaction web aux éditions ENI. Tous les mois, je vous proposerai ainsi de rencontrer des personnes qui m’inspirent et qui ont de jolies choses à raconter sur leurs propres inspirations et leur relation avec la créativité.

Pourquoi « La troisième tasse » ? Parce que je suis une grande buveuse de thé ET de café, que j’adore les moments de partage et de discussion pendant les pauses ou les tea time (moins j’ai l’impression de travailler et plus ça fonctionne là-haut, allez comprendre !) et que j’ai toujours trouvé que la troisième tasse était la meilleure, parce que très clairement le petit plaisir que l’on s’accorde pour faire durer un peu plus l’instant présent.

Ton rituel créatif avant de te mettre à l’écriture ?

Aurélie : La créativité passe, pour moi, par le confort. Une tasse de thé, un vêtement chaud ou adapté à la saison, une fenêtre ouverte ou un chauffage bloqué sur 22,5°, un plaid, une musique d’ambiance… L’environnement compte beaucoup. Mon rêve serait de travailler sur une méridienne en velours.

Pour faire des tâches opérationnelles, comme répondre aux mails ou modifier un support, je peux être dans un espace ouvert ou de coworking. Par contre, j’ai besoin de solitude pour la réflexion ou lancer un processus créatif d’inspiration. 

Lorsque je suis bloquée et que ma créativité n’est pas au rendez-vous, je fais sur Google Images ou Pinterest. Le visuel m’inspire et m’aide à trouver les mots, si le syndrome de la page blanche est là. Par contre, la consultation de contenu textuel d’articles similaires à ma thématique de travail coupe toute inspiration car je ne parviens pas à me détacher des mots. De l’image découle les mots.

Que t’a dit ton « dragon intérieur » face à ce projet de livre ?

Aurélie : Mon dragon intérieur a été présent en début et en fin de projet. Les phases de recherche et d’écriture sont les plus plaisantes, car la créativité est en pleine action. J’ai pris des exemples en lien avec la Bretagne, dans le livre et qui me ressemblent. Je parle de concepts que j’utilise et que j’enseigne au quotidien. La création du projet n’a pas laissé de place à mon dragon intérieur : j’avais mes objectifs, mon échéancier…

En début de projet, mon dragon intérieur m’a interrogé sur ma capacité à réaliser ce livre. Suis-je capable ? Comment vais-je y arriver ? Le doute entraîne des questions sur la légitimité professionnelle, même si l’expérience de plus de 10 ans est là.

En fin de projet, le dragon intérieur a refait surface. Ai-je été suffisamment claire ? Mon style est-il fluide ? Mon livre est-il complet ? Quel va être l’accueil de ce livre ?

Le conseil que tu te serais donné à 20 ans ?

Aurélie : A 20 ans, les choses ne sont pas toujours si simples… A cette jeune femme de 20 ans, je lui parlerai avec beaucoup de douceur et de bienveillance, en lui disant que la route n’est pas toute tracée et que même s’il y a des embûches, elle est suffisamment forte, résistante pour les dépasser. Même si elle croit se connaître, il faut du temps pour savoir apprécier ses qualités et ses forces. Elle est tellement plus solide que ce qu’elle pense. 

Peut-être je lui aurais dit la phrase de Rocky « Un pas, un coup, un round à la fois »  (bon, mon moi de 20 ans n’aurait rien compris vu que je n’ai jamais vu les films de Stallone et que cette citation date du film Creed de 2015 !). C’est pas grave, l’interview façon la 3ème tasse permet de jouer avec le temps comme dans le seul film de 2020 à retenir, Tenet

Quelles sont les femmes qui t’inspirent ?

Aurélie : Il y en a tellement… Les femmes battantes, qui osent et qui ont mené des vrais combats comme Simone Veil, Anne Franck… Je suis admirative devant des femmes de sciences comme Marie Curie ou de lettres telles Marguerite Duras et Régine Desforges qui ont su me transporter si loin pendant de longues heures de lecture. Irène Franchon m’a bouleversé par son combat pour les victimes du Médiator. Malala déclenche un consensus unanime d’admiration pour son combat pour la paix. 

Dans le monde de l’entrepreneuriat, Marie Eloy avec Bouge ta Boîte et Christel Bony dont le TedX m’avait tellement ému (qui a un nouveau projet Les Jolies Robes) sont des sources d’inspiration dans l’air du temps et ancrées sur le territoire breton.

Et enfin Barbie parce qu’elle peut être qui elle veut et incarner des role models. J’avoue Barbie m’inspire… 😉

Qu’as-tu sur le feu ?

Aurélie : Je travaille sur la promotion du livre La rédaction web aux Editions Eni, des formations, la refonte de mon site web… 

J’ai pour projet d’allier communication et esthétique, c’est pourquoi j’envisage de m’investir davantage dans des écrits sur cette thématique. Pourquoi pas un livre blanc sur ce sujet ? 

Thé ou café ?

Thé of course ! Thé noir le matin, au moins un litre… Les thés à la vanille et au cacao sont mes préférés. Un thé vert ou rooïbos après le déjeuner et une infusion au fenouil, à la verveine, au tilleul le soir. Dès que je peux, je prends du thé Tchaï au lait de soja au Columbus café en format maxi… Un proverbe chinois dit que boire du thé vous fait oublier que le bruit du monde existe : pour moi, c’est une bulle de bien-être, le temps d’une tasse.

Aurélie Bégat https://www.aurelie-begat.fr/  // son profil Lindekin https://www.linkedin.com/in/aurelie-begat-redaction-web/  // son livre aux Editions Eni https://www.editions-eni.fr/livre/la-redaction-web-creez-votre-strategie-de-contenu-et-boostez-votre-referencement-sur-google-9782409028717

Et j’en profite pour vous partager un des trois visuels que j’ai réalisés pour le livre d’Aurélie. Rendez-vous en librairie pour lire la suite !

10 principes créatifs pour vous accompagner en 2021

En fin d’année dernière, on m’a demandé de faire une vidéo d’accueil pour des nouvelles promotions d’étudiants post-concours. Pendant plusieurs semaines, je me suis demandée ce que j’allais bien pouvoir leur raconter dans le contexte actuel et mon syndrome de l’imposteur s’est mis à me causer bien trop souvent. Quoi de mieux donc que de parler des principes créatifs que j’essaie d’utiliser quand je me lance dans un nouveau projet et que c’est un peu la panique à bord ?

Voici donc 10 principes créatifs que vous pouvez lire comme une carte de vœux pour 2021. Puissent-ils vous inspirer !

Cet article doit beaucoup aux écrits de Guillaume Lamarre, Tim Ferriss, Dereck Sivers, Julia Cameron, Ryder Carroll, Robert Maurer et cie qui m’ont beaucoup nourrie toutes ces dernières années.

1. Adoptez la posture du. de la débutant.e

Adoptez une démarche d’attention et d’ouverture qui vous permettra de rester attentif.ve aux possibilités. C’est aussi une posture d’humilité que peut faire perdre l’habitude.

« L’esprit du débutant contient beaucoup de possibilités, mais celui de l’expert en contient peu » – Shunryu Suzuki

2. Explorez votre quotidien.

Profitez de votre regard neuf pour regarder le monde comme si vous aviez à l’écrire, le décrire ou le dessiner. Devenez un.e reporter.rice de votre quotidien et tenez un journal de bord de vos découvertes (en sketchnotes ? ;).

3. Allez aérer vos neurones

Nous savons très bien que la marche et le mouvement permettent aux idées de mieux circuler. Quand vous saturez ou bloquez sur un sujet, ne restez pas enfermés dans votre bureau, filez prendre l’air.

« Les chansons sont des pays inconnus où il faut s’introduire. On peut écrire n’importe où, dans le compartiment d’un train, sur un bateau, à cheval – le mouvement aide toujours » – Bob Dylan

4. Pensez à remplir votre mare

Julia Cameron, autrice de Libérez votre créativité, souligne la nécessité d’entretenir son écosystème créatif en le comparant à une mare où les idées seraient des poissons. A chaque fois que vous avez une idée, imaginez que vous pêchez un poisson dans votre mare. Si vous négligez votre mare et que vous ne laissez pas à vos poissons le temps de faire des bébés poissons et de grandir, vous finissez par vous retrouver à sec. Prenez donc soin de ces moments où vous traînassez, « ne faites rien » ou encore « bullez » en regardant par la fenêtre. Dans ces moments de repos, vous remplissez votre mare à idées et c’est ainsi que vous trouverez les ressources nécessaires pour avancer sur vos projets.

5. Ecoutez vos émotions et faites de votre santé une priorité

La fatigue, le stress, le manque de sommeil ont des conséquences sociales et professionnelles désastreuses. Votre santé mentale et physique doit être votre priorité numéro 1. De même que de donner toute légitimité à vos émotions qui, bien souvent, avec le cœur, sont à la racine de tout travail.

« Dans notre culture, on porte notre capacité à manquer de sommeil comme une médaille d’honneur qui symbolise l’éthique du travail – ou l’endurance ou une autre vertu – mais en réalité c’est un manque total de priorités et de respect de sa personne » – Maria Popova

6. Faites des pauses

Pitié, oubliez les 3-4h de réunion sans pause ! Pensez très fort à la loi du temps appelée « loi d’Illich » qui dit qu' »au-delà d’un certain seuil, l’efficacité humaine décroît, voire devient négative« . Allez prendre le café avec vos collègues, instaurez la tradition de la « fika » (= pause café) suédoise, considérée là-bas comme l’un des secrets du bonheur au travail. Les moments interstitiels sont essentiels dans la vie professionnelle et, avouons-le, c’est souvent ce qui nous manque le plus en ces temps de visios intensives…

7. « Feck perfuction » – James Victoire

Laissez tomber l’idée de perfection. Accordez-vous et accordez à vos collègues un véritable droit à l’erreur et à l’expérimentation. Dites-vous que plus vous développez une idée, plus vous en tombez amoureux.se. Testez donc vos idées au plus vite alors qu’elles ne sont qu’à l’état d’ébauche, ajustez, transformez, re-testez,… Acceptez également de ne pas tout savoir, de ne pas pouvoir tout prévoir. Notre « dragon intérieur » (Guillaume Lamarre) est souvent prompt à la critique, ne le laissez pas avoir le dernier mot.

« Il n’y a qu’une chose que vous pouvez vraiment savoir, c’est qu’à un moment ou à un autre de votre aventure, vous allez vous mesurer à une difficulté semble-t-il incommensurable » – Matt Damon dans Seul sur Mars

8. Adoptez la méthode des petits pas ou Kaizen

Le cerveau humain est programmé pour résister au changement. Face à la peur, il va proposer de fuir ou de combattre. Réflexe fort utile devant un sanglier dans une forêt mais un peu dommageable au quotidien… Les petits pas, c’est rassurer son cerveau et apaiser son anxiété pour être au mieux de sa créativité.

9. Dites oui !

Pour Dereck Sivers, il faut dire oui à beaucoup d’expériences pour réussir. Quand on se lance dans un métier/un projet/un nouveau domaine, je suis également convaincue que la meilleure stratégie est de dire oui à tout ce qui se présente. Chaque petite occasion peut être l’occasion d’une rencontre ou d’une découverte qui changera radicalement votre vie professionnelle.

10. Et le meilleur pour la fin : amusez-vous !

Picasso disait : « apprendre les règles comme un professionnel afin de pouvoir les briser comme un artiste« . N’oublions pas de briser les règles et de bien rigoler au passage !

Bonne année 2021 !

Du temps, des traces et des carnets : un article sur le bullet journal

Cet article a été écrit pour l’ouvrage Rupture douce #06. N’hésitez pas à vous en procurer un exemplaire, à chaque achat, 5€ sont reversés aux Restos du cœur. Vous pourrez également lire les très chouettes textes de mes co-bujoteurs, Manuella Chainot-Bataille et Emmanuel Gué.

“[…] Revenons à La Maison de l’ours Winnie. Jean-Christophe vient de poser une question à Winnie :
– Qu’est-ce que tu aimes faire le plus au monde, Winnie ?
– Eh bien, ce que j’aime faire le plus au monde…, dit Winnie – puis il s’interrompit pour réfléchir. Parce que manger du miel était évidemment une très bonne chose à faire, ça oui, mais il y avait un moment juste avant de commencer à manger qui était encore meilleur que quand on mangeait, même s’il ne savait pas comment l’appeler.”
Benjamin Hoff, Le Tao de Winnie, Poche illustré avec élastique (Éditions Synchronique, 2017).

Cela fait maintenant trois ans que j’utilise le bullet Journal comme outil d’organisation en lieu et place de mon traditionnel agenda. Malgré les calendriers en ligne, les applications telles que Trello ou Evernote, je n’ai jamais quitté l’analogique. Et en me mettant au bullet journal, j’en ai fait un pivot de ma vie, personnelle et professionnelle, un espace hors-ligne “à la fois repaire et repère” (Ryder Carroll, La Méthode bullet journal®: comprendre le passé, organiser le présent, définir le futur, trad. par Valéry Lameignère (Paris, France: Mazarine, 2018)). Une ancre nécessaire dans l’agitation quotidienne.

Se mettre au BuJo, une urgence ?

Depuis quelques années, le sentiment d’être de plus en plus submergée par les délais et la quantité de choses à boucler s’est intensifié. Je sais très bien qu’il faudrait que je prenne de l’avance, que je m’y mette dès qu’un article, une intervention ou une formation est programmé. Pas moyen, j’attends toujours les jours qui précèdent, comme si d’une certaine manière la pression me permettait d’aller à l’essentiel et d’être plus efficace.  Cependant, d’expérience, je sais que ça me fatigue et que je ne prends plus vraiment de plaisir à faire les choses. En janvier 2017, après avoir lu tout ce qui me passait sous la main sur la procrastination, après des années de “tu devrais t’avancer au lieu de traîner comme tu fais, tu vas le regretter”, j’ai décidé de donner sa chance à un outil qui me faisait de l’œil depuis longtemps : le bullet journal.

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Ce système d’organisation développé par Ryder Carroll se définit comme “à mi-chemin entre l’agenda, le journal intime, le bloc-notes, le pense-bête et le carnet à dessin”. Il peut être ultra créatif comme minimaliste, c’est à son utilisateur de choisir ce qui lui convient le plus. Il y a donc autant de bullet journal différents que d’utilisateurs. Pour moi, les couleurs sont essentielles, notamment pour visualiser rapidement les différents événements ou choses à faire d’une journée.  Au fil du temps, j’ai “hacké” le système en transformant ce qui ne me convenait pas : suppression de l’index, début des collections page 200 de mon carnet Leuchtturm1917, une page par jour pour plus de visibilité, intégration du daily plan bar de Mike Rohde,…

En résumé : on teste, on re-teste, on se rate peut-être un peu au passage mais on recommence et c’est amusant. Avant toute chose, le bullet journal est carnet en mouvement : c’est un outil flexible appelé à se transformer naturellement pour correspondre à notre évolution personnelle, à nos besoins et nos envies.

Et, au fil des mois, en construisant mon outil d’organisation de A à Z, j’ai peu à peu repris la main sur le temps, mon temps. En les « voyant venir » de plus loin, j’ai moins subi les événements et, surtout, j’ai beaucoup appris sur mon fonctionnement. J’ai ainsi compris que j’avais besoin d’un temps assez conséquent entre une demande, une idée et sa réalisation concrète.

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Le BuJo en construction : réaliser une empreinte du présent

2017 a été une année clef puisque c’est aussi là que j’ai découvert Julia Cameron et son Libérez votre créativité (J’Ai Lu, 2007). Au passage, j’ai compris que me traiter sans cesse de procrastinatrice était une belle connerie. Dans son livre, elle évoque la nécessité d’entretenir notre écosystème artistique en le comparant à une mare où les idées seraient des poissons. Et que se passe-t-il quand vous négligez votre mare et que vous la retrouvez à sec ? Plus rien ne sort ! Les moments que vous passez sur votre bullet journal sont des des temps hors-ligne de détox numérique où vous nourrissez votre mare intérieure.

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Le BuJo est la conjonction entre un temps long (collecter et incuber des idées) et un temps court (que va-t’il se passer la semaine prochaine ?). Il vous permet de décharger votre cerveau pour éviter le trop-plein mais aussi d’en faire un espace de récolte des expériences : collages, gribouillages, annotations, taches,…

Un carnet d’inspiration

Le bullet journal n’est donc pas une suite de todo lists et de rendez-vous. Les « collections » permettent d’avoir toujours à disposition un espace de brainstorming et de gribouillage pour les projets à venir. J’y pose des idées pour des publications, j’y sketchnote des conférences, je brainstorme pour créer des formations, créer mon “Sketchbook Project”… J’y glisse quelques trackers qui changent au fil des ans : projet 365 jours, miracle morning, planches pour Unpictoparjour, liste d’idées pour Inktober, préparation avant mon tatouage, livres, séries et séances de sport… J’y fête mes victoires, j’y savoure le quotidien, ses petits plaisirs (taches de café, de vin, mention de sorties, petits mots d’amis, tickets d’expos ou de cinés), j’y note des citations inspirantes et des blagues idiotes de mes amis qui me font mourir de rire quand je les relis. Je garde trace de l’éphémère. Mes BuJo se regardent, se touchent, se sentent.

J’y dépose quelques gouttes d’huiles essentielles, j’y colle des fleurs, des feuilles, des algues que je fais sécher entre les pages qui se gondolent. Ils racontent à la fois ma vie personnelle et professionnelle. Au même titre que j’y note mes aspirations d’évolution en vue de mon entretien professionnel, j’y réalise mes carnets de voyage. Moi qui n’arrivais jamais à terminer un carnet !

Des taches au milieu des tâches 

Je me suis toujours refusée de me laisser attirer par le mirage des BuJo réalisés à la perfection que l’on voit sur les réseaux sociaux. Les ratures, les taches, les aléas de toutes sortes ont leur place. Il est à l’image de notre vie, imparfait en tout point.

Poser mes intentions : qu’est-ce que je veux vraiment vivre ?

L’intention est au cœur du système du bullet journal. Agir au quotidien en sachant pourquoi on investit son temps et son énergie. L’intention se manifeste au moment des migrations (passer d’un mois à un autre ou d’une année à l’autre) : il s’agit de faire le point sur ce qui a été fait et ce qui ne l’a pas été. Fêter les réussites et savourer les accomplissements. Comprendre pourquoi on n’a pas fait certaines choses. Reporter si c’est nécessaire. Mais surtout : rayer (vous n’imaginez pas à quel point ça me fait plaisir de faire ce trait avec mon stylo). Apprendre à ne pas faire. Est-ce grave ? Est-ce vraiment important ? Très souvent, non. Qu’est-ce qu’il va se passer si je ne le fais pas ? Probablement, rien. Dire non. Prendre le temps d’apprécier ce poids en moins, cette contrainte disparue. L’intention se manifeste également au travers du quotidien ou de collections : j’y note mes kifs de la journée qui me permettent de cultiver la gratitude et je réalise des « bucket lists » visuelles sur 6 mois qui sont pour moi l’occasion de me projeter à moyen terme et de « conscientiser » mes objectifs et rêves.

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Feuilleter mon BuJo : un recueil de souvenirs

« Vous pouvez considérer votre BuJo comme une autobiographie en mouvement ; votre histoire qui s’invente et s’écrit chaque jour ». Ryder Carroll

Prendre de la hauteur et voir la « big picture »

Au fil du temps, je me suis rendu compte que la force de ce carnet est aussi dans la relecture : comment en suis-je arrivée là ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Le BuJo est un recueil de microtraces qui sont une source utile d’informations. Il nous permet d’avoir un accès aux circonstances qui entourent les moments de notre vie, réussites comme échecs. Fin 2017-début 2018, j’ai vécu une période très difficile, mouvementée dans ma vie personnelle, une très grosse fatigue et des incertitudes professionnelles. Je ne savais plus trop qui j’étais et où j’allais. Finalement, mon corps a donné le signal d’alarme. Pourquoi vous raconter ça ? Parce que mon bullet journal en portait les traces. Il est une photographie des moments de notre vie et nous permet d’accéder au « pourquoi » pour sortir du pilote automatique. Ryder Carroll nous dit dans son livre : « tirez les enseignements de toutes les collections que vous avez accumulées. Elles tracent une carte assez précise de la façon dont vous avez dépensé votre temps et votre énergie ». Vous avez dans votre carnet, sous la main, tous les signes (du terme latin « signum », «marque, signe, empreinte, cachet ») qui font que vous êtes qui vous êtes aujourd’hui.

Un carnet talisman 

Dans trois de mes BuJo se trouvent mes carnets de voyages, aux couleurs vives de Barcelone, Málaga, la Crête et la Bretagne. J’aime l’idée de pouvoir y revenir souvent pendant les 6 mois où je trimballe le carnet en question partout où je vais, notamment quand  j’ai le sentiment de ne plus voir le sens de ce que je fais. Savoir que ces souvenirs sont là, dans mon carnet fermé, glissé dans mon sac à dos ou posé près de moi pendant une réunion, une formation ou une entrevue stressante, est un réconfort. 

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Externaliser ses souvenirs

« Prenez soin de vos souvenirs car vous ne pouvez pas les revivre » – Bob Dylan

Régulièrement, je remarque que ma mémoire me défaut. Au fil des ans, j’oublie plein de petites choses que mon entourage me rappelle et je me sens coupable de les avoir oubliées. Joan Didion nous dit que « nous oublions bien trop vite ce que nous pensions ne jamais oublier (…) Il est donc judicieux de garder un lien, et il semble que la raison d’être du carnet de notes est de devenir le gardien du lien ». Parcourir un ancien bullet journal suscite en moi de la mélancolie. Je voyage dans le temps, retrouve des petits bonheurs, me reconnecte à une ancienne version de moi. Des sensations, des odeurs, des goûts, des jeux de mots, des informations quotidiennes et des moments forts se côtoient. Ainsi, chaque année, commencer le challenge Inktober c’est aussi revivre les mois d’octobre des trois dernières années. Je sais que mon BuJo va servir de « déclencheur à souvenirs » (Meik Wiking, L’Art de se créer de beaux souvenirs : comment créer et garder en mémoire les moments heureux, First Editions, 2019) et que toutes les traces que j’ai faites volontairement ou pas vont réveiller précisément en moi les détails de ces journées passées. 

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Quelle belle idée de me dire que, très bientôt, à l’issue de mon sixième bullet journal, je vais « enrichi(r) la bibliothèque de (ma) vie d’un nouveau volume » (Kim Alvarez in Carroll, La Méthode bullet journal®).

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Et, si vous le souhaitez, vous pouvez télécharger cette planche réalisée pour les livrets de l’atelier « C’est le Bujo qu’il vous faut » co-animé avec Manuella Chainot-Bataille et Emmanuel Gué.

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Carnet de voyage : été 2019

C’est la troisième année que je réalise mon carnet de voyage estival dans mon bullet journal Leuchtturm1917. Après Barcelone et Màlaga, voici la Crète et la Bretagne.

Je n’ai qu’une page par jour (c’est bien assez pour moi sinon je risque vite de me laisser déborder) et tout est autorisé : taches, collages,… J’y glisse des visites, dégustations, anecdotes, sensations, réflexions rigolotes. Depuis que je le fais, j’aime beaucoup l’idée de pouvoir y revenir les mois qui suivent (je commence toujours un nouveau bullet en juillet que je termine en décembre), notamment quand il fait froid et gris 😉

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#inktober2019 : ma participation au challenge

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Pour mon troisième Inktober, j’ai repris le personnage de Petit Feuillu (Little Leafy 😊🌿) que j’avais développé lors de mon premier challenge en 2017.
J’ai utilisé deux tout petits carnets faits main par @_dom.a_ pour l’#ISC19fr avec pour tout matériel un stylo plume Waterman, un feutre noir Micron, une mini boîte aquarelle Sennelier1887 et une boîte de 12 crayons de couleurs Faber Castell.

J’ai beaucoup apprécié de travailler sur petit format et de donner plus de profondeur à ce personnage que j’adore au travers de thèmes qui me sont chers : le développement durable et l’écologie intérieure.

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6 auteurs sur le développement durable

Le 25 septembre dernier, les bibliothèques se sont mobilisées pour l’anniversaire de l’Agenda 2030. A cette occasion, j’ai réalisé 6 planches sur des auteurs qui, au travers de leurs ouvrages, ont inspiré ma réflexion sur ce sujet. A vos listes de lecture !

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La collection d’anatomie pathologique du musée Dupuytren

Il y a un an, lors de mon arrivée à la Bibliothèque de Sorbonne Université, j’ai eu la chance de découvrir la collection d’anatomie pathologique « du musée Dupuytren ».

Constituée en 1835 grâce à un legs de Guillaume Dupuytren, cette collection rassemble plus de 10 000 pièces. Comme les photos n’étaient pas autorisées (ce qui se comprend aisément), j’avais sketchnoté la visite en empruntant le carnet d’une collègue. J’ai le souvenir que ça m’avait aidé à mettre de la distance entre moi et les « objets » (parfois difficiles à regarder). Prendre le temps de dessiner (debout, entre deux rayonnages), d’observer les formes pour les reproduire, permet de se décentrer. J’ai retrouvé ces photos un peu par hasard en faisant du tri dans mes fichiers et je vous les partage.

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NB : La collection est accessible sur demande motivée aux enseignants chercheurs, aux chercheurs, aux praticiens hospitaliers ainsi qu’aux étudiants. Contact : Eloïse Quétel (pôle Patrimoine de la Bibliothèque de Sorbonne Université), responsable des collections médicales

Venez « Hacker votre créativité » le 1er juillet à Namur !

Je vous ai souvent parlé de Julia Cameron, auteure de « Libérez votre créativité » et de sa mare aux truites 😉 Malheureusement on attend souvent de la retrouver à sec pour se rendre compte qu’on l’a négligée et qu’il serait temps de faire quelque chose… Au travers de nombreux outils de la pensée visuelle et de ma propre expérience créative (qui n’est pas un long fleuve tranquille, loin de là !), je vous propose, pendant un jour, le 1er juillet prochain à Namur en Belgique, de partir à la découverte de votre jardin créatif, de le cartographier en repérant ses chemins de traverse et ses barrières afin de l’apprivoiser et de le cultiver.

Quatre temps ponctueront la journée :

  • définir la créativité et faire le point sur les études et multiples écrits qui ont été produits sur le sujet (et en bonne bibliothécaire que je suis vous repartirez avec une bibliographie)
  • mieux se connaître au travers d’une métaphore visuelle, celle du jardin créatif
  • mettre en place des habitudes créatives (y compris quand on est fatigué et que l’on a la flemme, si, si, c’est possible 😉 )
  • se lancer dans des challenges créatifs (et, d’ailleurs, vous repartirez avec challenge qui vous occupera tout le mois de juillet).

Tout au long, de nombreux exercices vous seront proposés afin que vous mettiez tout cela en pratique !

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Pour vous inscrire c’est sur le site de Psychoeducation.be que ça se passe : https://www.psychoeducation.be/collections/homepage/products/hackez-votre-creativite

Au plaisir de vous y retrouver !

Spécial journée de la procrastination : remplir sa mare aux poissons

Il y a quelques années je lisais compulsivement tout ce qui paraissait sur la procrastination. Je procrastinais et, forcément, c’était mal, ça me stressait et il fallait y remédier (parce que c’était mal et que ça me stressait). Evidemment, j’avais beau lire sur le sujet et tenter une à une les méthodes qui étaient conseillées (du minuteur tomate de la méthode Pomodoro au gobage de la plus grosse grenouille *beurk!^^), rien n’y faisait. Le bullet journal  et notamment l’étape « migration » a changé pas mal de choses pour moi : prendre conscience de la nécessité – ou pas – de faire quelque chose. Accepter d’arrêter, de ne pas faire. Si je procrastine et que donc je recopie trop souvent le même item dans ma liste de choses à faire, je me pose la question : est-ce ça en vaut vraiment la peine ? Pourquoi je le reporte sans arrêt ? Que se passe-t-il si je ne le fais pas ? (c’est rarement une question de vie ou de mort). Et, parfois, de me dire « ok, ça, je ne le ferai pas (je n’en ai pas envie/pas le temps/ce n’est pas le moment/je ne comprends pas ce que j’ai à faire…) et ce n’est pas grave ».

Le deuxième gros changement (qui m’a fait arrêter l’utilisation du mot « procrastination ») a été suite à la lecture de Libérez votre créativité de Julia Cameron. Elle souligne la nécessité d’entretenir son écosystème artistique en le comparant à une mare où les idées seraient des poissons. Grosso modo, à chaque fois que vous avez une idée = un poisson péché dans votre mare. Evidemment, à force, si vous négligez votre mare et que vous ne laissez pas à vos poissons le temps de faire des bébés poissons, vous vous retrouvez à sec. Paf, plus de poissons et donc plus d’idées !  

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L’art de ne rien faire… pour remplir sa mare : finalement, la procrastination c’est bien !

“Les idées sont comme des poissons, et vous ne fabriquez pas le poisson, vous le péchez. Vous pouvez attraper des idées en rêvassant, ou en vous rendant dans certains lieux. Vous pouvez aller dans la rue, voir un reflet dans une flaque, et bang ! une idée surgit.”, dixit David Lynch dans article du Courrier International.

Prenez donc soin de ces moments où vous traînassez, où vous gobez les mouches, où vous bullez en regardant par la fenêtre parce que, finalement, c’est grâce à ces moments-là que vous remplissez votre mare et que vous trouverez ensuite en vous les ressources pour avancer sur vos projets. En bref, prenez soin de votre mare, les ressources naturelles sont précieuses 😉

 

 

Le Sketchbook Project de la Brooklyn Art Library

En juillet dernier j’ai commandé auprès de la Brooklyn Art Library à Williamsburg, New York, un carnet dans le cadre de leur génialissime projet : The Sketchbook Project. Ils comptent maintenant plus de 41.000 participations provenant de plus de 130 pays !

Le principe

On commande un carnet vierge (30$ le carnet seul ou 65$ le carnet et la numérisation pour consultation en ligne – perso j’ai pris la première option, la deuxième était trop onéreuse), on choisit un thème parmi la liste des thèmes proposés (ça reste très généraliste, on est en fait très libre), on remplit notre carnet et on entame le processus de catalogage comme des grands en ligne (mots-clefs, biographie d’artiste et explications de votre projet). On ré-expédie le carnet à la Brooklyn Art Library qui est terminé d’être catalogué et part en expo faire un petit tour des Etats-Unis avant d’être placé sur les étagères de la bibliothèque.

The Sketchbook Project explained in 96 seconds from Art House Co-op on Vimeo.

Mon projet

J’ai choisi le thème « Rituals » dans la liste des thèmes proposés par le « THE SKETCHBOOK PROJECT VOL. 14 » (chaque année un nouveau « volume » sort et donc, des nouveaux thèmes sont proposés). La date de retour initialement indiquée au 15 février a été repoussée au 30 mars, ce qui m’a permis de finir en douceur.

Les carnets du volume 14 feront un passage dans les villes suivantes courant 2019 : Brooklyn, NY | Boston, MA | Providence, RI | St. Petersburg, FL | Washington D.C | Richmond, VA | San Francisco, CA | Los Angeles, CA @ LACMA

Mon projet est issu d’un tarot personnel réalisé à la suite d’une formation que j’ai suivie en février 2018 avec Vincent Houba sur la Communication Non Violente (CNV). A l’époque, j’avais réalisé une carte de tarot  par semaine pendant 22 semaines (dans un jeu de tarot de Marseille il y a 22 arcanes majeurs et 56 mineurs) reprenant au final les 22 arcanes majeurs.

Mon jeu reprend donc :

  • 22 « leçons » que j’ai retirées de la formation
  • les « leçons » de vie de la semaine en question
  • et les grands symboles des 22 arcanes majeurs dans un ordre tout à fait personnel

Mon tarot = 1 arcane + 1 leçon CNV + 1 moment de vie (je peux vous assurer que c’est un sacré exercice de développement personnel !)

Le carnet est le même pour tout le monde : couverture cartonnée, 32 pages blanches, format 13x18cm et déjà équipé d’un code-barres en 4e de couverture.

Je l’ai vraiment commencé pendant les vacances de Noël et terminé mi-février (à la bourre, comme à peu près tout ce que je fais). J’ai complètement refait mon jeu de tarot pour ne pas mettre mon original dans le carnet. J’ai beaucoup apprécié le travail sur les symboles, sur les supports et sur la matière en mixant gouache, encre, stylo, crayons de couleur, pastels gras, café (et même mon sang :p… voir plus bas)

Le résultat

En vrai, ça donne quoi ? D’abord, j’ai compris pourquoi je voyais tout le monde désosser son carnet pour en changer le papier… qu’à peu près n’importe quel stylo ou feutre transperce joyeusement. Moi qui aime bien les challenges créatifs, j’avoue que celui-là était assez costaud et pouvait facilement décourager. Pour que ça fasse style « j’ai voulu que ça rende exactement comme ça »,  j’ai vidé deux pots de peinture (dorée et argentée) et utilisé plusieurs morceaux de papier kraft.

Mais, globalement, j’en suis très contente car le format et le peu de pages (32) rend le projet accessible à tout le monde. Il est maintenant prêt à partir aux Etats-Unis ! Let’s have a look!

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Petite précision pour la page de droite ci-dessus : dans la phase de préparation de la structure de mon carnet, je me suis coupée et j’ai par mégarde taché le papier… J’ai donc décidé de renverser du café dessus (clin d’œil aux diseuses de bonne aventure qui utilisent le marc de café) pour en faire un « happy accident » !

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Et si vous passez par la Brooklyn Art Library et que vous le voyez, faites-moi coucou !

Sketchnote Army Podcast : Magalie Le Gall, SE05 / EP03

Il y a quelques jours je suis retombée par hasard sur le podcast que j’avais réalisé avec Mike Rohde pour la Sketchnote Army diffusé en juillet dernier. Dans un anglais absolument atroce (ayez de l’indulgence, à la base je parle mal et en plus j’étais très fatiguée au moment de l’enregistrement d’où les « euh… » à répétition ^^), je reviens sur ma découverte du sketchnoting, l’utilisation que j’en faisais à l’époque (qui s’est encore intensifiée depuis) et la question des erreurs, sujet qui me passionne et que j’avais déjà eu l’occasion d’aborder lors d’un SN Hangout avec Makayla. Bonne écoute !

RUNNING ORDER
* Intro
* Magalie’s sketchnote origin story
* Application of sketchnoting in her professional life
* Discovering the sketchnote community
* How Sketchnoting fits into Magalie’s life
* Why starting sketchnoting was easier than now
* Why mistakes are great
* The problem with sketchnoting on the iPad
* What to do when you run out of space for your sketchnote
* Pushing your boundaries
* Compare only to yourself, draw inspiration from others
* Importance of small, daily improvements (kaizen)
* Tools
* Tips
* Mike’s Beetle

MAGALIE’S 3 TIPS
* Emphasis in your sketches – Like Quentin Blake
* Be honest and funny – humor helps!
* Shading is a great way to deal with mistakes

#UnPictoParJour : la couleur des émotions 1/2

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Cette planche fait suite à quelques croquis et essais de couleurs réalisés en fin d’année sur la colère, la tristesse et la joie (et on remarque que j’ai assez naturellement utilisé les couleurs de la roue des émotions de Plutchik 😉 ). La planche est à retrouver sur le site unpictoparjour.fr

Atelier « sketchnoter ses vacances  » à Personnali’Thé [Versailles] le 7 juin !

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La réservation se fait auprès d’Elisabeth Calas qui m’accueille dans sa jolie librairie-salon de thé à Versailles : par téléphone au 01 39 24 00 28, par mail à personnali_the@yahoo.fr ou directement sur place !

Lieu : Personnali’Thé, 29 Rue du Vieux Versailles, 78000 Versailles

Tarif : 20€, pause thé incluse

Allez, hop, prenez vos crayons, vos lunettes de soleil et réservez votre soirée du 7 juin !

Mon témoignage pour le site Voyage en terre intérieure

Méditation, chamanisme, cercles… La semaine dernière, j’ai réalisé une illustration en hommage aux voyages intérieurs organisés par Vanessa Haté dans la « grotte » de ma librairie préférée à Versailles, Personnali’Thé.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter son magnifique (et tout neuf !) site : https://www.voyageenterreinterieure.com/

Sketchnote hangout #35: « Mistakes are a beautiful way to grow as a sketchnoter, you must cherish them »

Tonight I had the pleasure (big one a little bit stressful because I’m not great english speaker) to host SN hangout number 35 about mistakes! Thanks a lot Makayla for this beautiful opportunity and both Marc Dugué & Bourguignon for all your support! Here is my visuals, don’t hesitate to ask your questions or comments and to share your sketchnotes of the hangout!

Visit SN hangout website and conferences: https://sketchnotehangout.com/

Check tweets about SN hangout with the hashtag #SNhangout

And I don’t forget my warm-up, 20 icons in (about) 5 minutes (damn, it’s difficult!)

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Atelier initiation au sketchnote à Versailles [Personnali’Thé] le 18 janvier !

Et nous y revoilà pour un atelier sketchnote dans ma librairie préférée, Personnali’Thé, 29 rue du Vieux Versailles !

Vous en avez marre de prendre des notes que vous ne relisez jamais ? Vous aimeriez vous reconnecter avec votre créativité ? Vous aimeriez amener cette créativité dans le milieu scolaire ou professionnel ? Cet atelier est là pour vous !

Puissant outil pour améliorer sa concentration et aider à la mémorisation, le sketchnoting est une prise de note visuelle qui allie texte, pictogrammes, structure et couleurs.

Elisabeth Calas vous proposera une sélection d’ouvrages sur le sketchnoting, la pensée visuelle et la créativité.

Prévoyez de jolis stylos ou feutres de couleur, un beau carnet réservé « aux grandes occasions », et c’est parti pour 2 heures de gribouillages !

Hâte de vous y retrouver !

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#inktober2017 : ma participation au challenge

 

#UnPictoParJour : le squelette pour Halloween

Brrr… #UnPictoParJour ouvre ses portes aux pour (toutes mes excuses auprès des professionnels de santé pour les inexactitudes anatomiques…). A retrouver sur le site de #UnPictoParJour !

Conférence hommage à Louise Hay par Elisabeth Calas

Mardi 24 octobre, Elisabeth Calas, médecin homéopathe de formation et animatrice certifiée Louise Hay, nous a proposé le temps d’une soirée une conférence hommage à Louise Hay, dans sa boutique, Personnali’Thé. En voici mon compte-rendu, en sketchnotes.

#UnPictoParJour : butiner pour enrichir sa vision du monde

Ma première planche en duo de avec l’excellente ! On vous laisse joyeusement dans notre ! A retrouver sur le site de #UnPictoParJour.

I love you #BCN

Retour en sketchnotes sur mes quelques jours dans la magnifique ville de Barcelone. Cette année, pas de carnet de voyage spécifique, j’ai utilisé mon bullet journal Leuchtturm1917. Côté stylos : des pentel touch (noir, bleu turquoise et doré), un Micron 0.1, mon Tombow gris et une boîte de Faber Castell.

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The story behind the poster #LIBER2017

Il y a deux mois, Cécile Swiatek et Nathalie Clot (responsables des commissions Pédagogie et documentation et Métiers et compétences de l’ADBU) m’ont proposé de réaliser un poster pour l’ADBU afin de relayer les actions menées par les BU autour de la transformation numérique de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Présenté au congrès de LIBER à Patras en Grèce (où il a gagné un prix, yeay, merci #liber2017!), il va bientôt partir en Pologne au congrès de l’IFLA.

Pendant quelques semaines j’ai donc « redécoré » l’entrée de mon appartement 😉 et quand Cécile m’a demandé d’évaluer le temps que j’y avais passé, je dirais que j’ai globalement passé entre 70 et 80 heures tout compris sur ce poster. Un beau challenge !

La préparation

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  • entretiens avec Cécile Swiatek pour définir les grandes lignes du poster (et éviter de raconter des bêtises)
  • lecture et prise de notes : référentiel du CNNum, padlet, texte soumis à LIBER et à l’IFLA. Ces documents étant extrêmement bien faits, j’y ai trouvé toutes mes idées principales
  • choix de 3 grandes étapes : 1/ contexte, 2/ atelier de décembre, 3/ et après ? et de poser les questions « à la façon d’une recherche documentaire » : quoi, qui, quand, où, pourquoi, comment, combien
  • mapping d’idées (en français)
  • trame au crayon papier sur mon brouillon (90 cm de large sur 1 mètre 40 de haut)
  • traduction de ces idées en anglais sur des post-its et répartition des post-its sur ma trame (Linguee et Wordreference, mes meilleurs amis, I love you guys!). Principe de une idée par post-it

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La version définitive

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  • j’ai essayé de porter une attention particulière aux erreurs que j’avais pu commettre lors de mon premier grand format : celui-ci est certes loin d’être parfait mais je me suis quand même grandement améliorée (heureusement me direz-vous…)
  • choix des couleurs : bleu et jaune (couleurs de l’Europe et donc de LIBER), hormis pour le logo de l’ADBU
  • choix des polices : distinctes pour la bannière / les 3 étapes / les grandes questions : why, who,… puis écriture simple en capitales et police « bold » pour certains mots-clefs afin de les mettre en valeur
  • j’ai tracé l’ensemble du visuel au crayon papier avant d’attaquer avec mes feutres (Pentel touch pour l’écriture et les pictos, Neuland, Tombow pour le reste)

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Et le voilà parti comme un grand garçon pour de grandes aventures en Europe… Merci Cécile de l’avoir aussi bien défendu à Patras !

Pour aller plus loin :

Article sur sup-numerique.gouv.fr

 

 

Pour moi, l’optimisme c’est…

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Voici ma participation pour le concours organisé par Marie Grain de Sel pour gagner le livre Osez l’Optimisme, écrit par Catherine Testa, publié aux éditions Michel Lafon en avril 2017.

Je n’ai pas gagné mais c’était très sympa à faire 😉

Atelier sketchnote à Personnali’Thé [Versailles] le 4 mai !

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Bim bam boum c’est reparti pour un atelier sketchnote dans ma librairie préférée, 29 rue du Vieux Versailles !

Vous en avez marre de prendre des notes que vous ne relisez jamais ? Vous aimeriez vous reconnecter avec votre créativité ? Vous aimeriez amener cette créativité dans le milieu scolaire ou professionnel ? Cet atelier est là pour vous !

Puissant outil pour améliorer sa concentration et aider à la mémorisation, le sketchnoting est une prise de note visuelle qui allie texte, pictogrammes, structure et couleurs.

Elisabeth Calas vous proposera une sélection d’ouvrages sur la pensée visuelle et la créativité et notamment les deux bibles en matière de sketchnoting :

Et vous pourrez même commander le petit nouveau qui sortira le même jour !

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Pour réserver : par téléphone au 01 39 24 00 28, par mail à personnali_the@yahoo.fr ou directement sur place !

Tarif : 15€, thé inclus

Allez, hop, prenez vos crayons et réservez votre soirée du 4 !

 

Un thé bienveillant pour parler de Communication Non Violente®

Animé par l’association des Colibris de Versailles, retour en sketchnotes sur ce très chouette atelier qui a eu lieu dans la librairie – salon de thé Personnali’Thé :

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Nouveaux métiers, nouvelles compétences ? Table-ronde sur les métiers de l’info-doc.

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CC-BY @magalielegall

Le 29 mars dernier, j’ai eu la chance d’être invitée par la pétillante équipe de la Fusée SKEMA Business School de Lille pour intervenir à une table-ronde lors de la 25e Journée ACIEGE, réunissant  les responsables des bibliothèques des Ecoles de Management, membres de la CGE (Conférence des Grandes Ecoles). Consacrée aux nouveaux métiers et nouvelles compétences, et entourée de Carole Guelficci, Claire Leblond et Jean-Philippe Accart, j’ai fait le point sur le virage que j’effectuais progressivement depuis quelques années.

Le virage en question a commencé en 2013-2014 avec des réflexions autour de la pédagogie et de la nécessité que nous avons – que ce soit auprès des étudiants ou des collègues – de repenser la façon dont nous transmettons et nous accompagnons l’apprentissage. Peu à peu, j’ai ressenti une forme d’agression lorsque je recevais des mails avec, en pièce-jointe, de longs compte-rendus, des rapports, des tableaux imbuvables, des référentiels blindés de jargon. C’était une forme polie de me dire « Tiens, vas-y, prends ce paquet de texte à la figure »… et parallèlement, la lecture de ces documents à l’écran s’est faite de plus en plus difficile. D’autant plus difficile que l’on baigne tous dans un monde d’infobésité avec cette trouille constante de rater les infos essentielles. Je suis donc devenue, comme beaucoup, la reine de la lecture en diagonale, à la va-vite, quand je prenais le temps d’ouvrir la pièce-jointe en question.

Un nouveau regard

C’est la formation suivie auprès de Philippe Boukobza en janvier 2016 qui m’a fait prendre conscience que les outils de la pensée visuelle n’étaient absolument pas réservés à un usage personnel et que ce qui s’exprimait déjà dans ma façon de traiter l’information au travail n’avait rien à voir avec des « fioritures » (ou alors les fioritures ont beaucoup d’avenir devant elles !). D’une certaine manière, cette prise de conscience a changé en profondeur mon rapport au travail.

Et en changeant de regard sur mon travail, j’ai aussi ouvert les yeux sur le rapport à la créativité qu’entretenaient mes collègues. Notamment ceux qui, instinctivement, se positionnaient dans la case « je-ne-suis-pas-capable-je-ne-suis-pas-créatif/ve-et-de-toute-façon-je-sais-pas-dessiner ». Et surtout je ne me permets pas, ai-je envie de rajouter. Donc, dans un premier temps, face au « je ne peux pas, je ne sais pas », il s’agit de redonner confiance. De permettre à tous ceux qui le souhaitent de prendre en main ces techniques et qu’elles soient reconnues comme aussi valables que les autres, aussi sérieuses, dans le monde professionnel. Ce n’est pas juste « faire de jolis petits dessins colorés », genre déco de cahier.

L’enjeu de la formation

Je suis convaincue qu’il faut mettre les efforts sur la formation continue des agents si l’on veut faire évoluer les services et les compétences, mais surtout, je suis encore plus plus convaincue qu’il ne faut pas que l’accès à ces formations reste l’apanage d’un groupe restreint de professionnels qui ont une appétence pour l’innovation ou des postes que l’on estime en relation avec l’innovation. Je ne sais pas trop pourquoi mais, actuellement, si l’on ne relève pas des services aux publics ou de la formation des usagers, l’accès à ce type de formations ne va pas de soi. Ne serait-il pas temps d’arrêter de compartimenter autant les compétences et de laisser chacun se construire une boîte à outils fonctionnelle et motivante ?

Enfin, face à la claque assénée par les documents blindés de texte, j’estime que les outils de la pensée visuelle permettent de transmettre ses idées avec bienveillance !

Quels sont les apports de la pensée visuelle ?

Favoriser la confiance et la créativité

  • au travers des formes et des couleurs toucher l’émotionnel
  • développer sa “confiance créative” selon les mots de David Kelley (il y a un chouette article de Cécile Arènes ici)
  • empowerment : tout le monde peut !
  • je le répète parce que c’est important : outils qui permettent de transmettre avec bienveillance
  • outils qui respectent le fonctionnement du cerveau : aide à l’attention / concentration et à la mémorisation à long-terme
  • à prendre en main à son rythme, selon la méthode des petits pas (le kaizen selon Robert Maurer)

Simplexité (« art de rendre simple, lisible, compréhensible des choses complexes » – Alain Berthoz, 2009)

  • faire jaillir du sens, lever les ambiguïtés
  • s’assurer de la compréhension (il est difficile – impossible ? – de réaliser une mind map sur un sujet auquel vous n’avez rien compris…)
  • « the big picture » : donner à voir l’image globale
  • saisir rapidement l’essentiel (si vous n’avez pas d’ambitions démesurées, c’est beaucoup plus facile de corriger, voire de laisser tomber une idée que vous avez eue)

    « Si vous figez une idée trop vite, vous en tombez amoureux. Si vous la perfectionnez trop vite, vous vous y attachez et il devient très difficile de poursuivre l’exploration » (Franck Gehry)

Favoriser l’intelligence collective

  • faire du lien entre les idées de chacun : créer un langage commun et une vision commune
  • mieux travailler en groupe
  • gagner en agilité
  • retranscrire tous les points de vue, donner à voir la pensée en train de se construire. Toutes les productions sont différentes, reflètent la personnalité de leur auteur et c’est aussi ça qui attise la curiosité du lecteur

Cultiver l’expression de la pensée latérale/divergente (De Bono)

  • explorer les idées les plus folles
  • développer une culture d’exploration, improviser, multiplier les solutions possibles, les alternatives
  • « think out of the box » : sortir de la linéarité et de sa zone de confort (se délester de ses a priori sur ce qui se fait / ne se fait pas)

Et, le plus important pour la fin ? C’est fun !

  • plaisir ressenti par celui qui fait, qui pense avec ses mains et laisse sa créativité s’exprimer
  • plaisir également du côté du facilitateur : lorsque j’anime des ateliers, j’aime voir les barrières tomber et les gens « s’autoriser à ». J’assiste toujours à des expériences très positives car les participants – même ceux qui sont sur leur réserve au départ – finissent toujours par mettre de côté leurs pensées auto-limitantes et retrouver leur « confiance créatrice ».

Du grand format, des erreurs et beaucoup de bienveillance

Samedi 4 mars avait lieu la journée portes ouvertes de l’Université Paris Descartes. Pour l’occasion, les BU proposaient visites, interventions en amphi, petit-déj’ et…facilitation graphique. Après le succès du concours « Sketchnotez une procédure » auprès de mes collègues en début d’année, on m’a laissé le champ libre pour réaliser une représentation visuelle en grand format des services offerts par les BU auprès des étudiants. Le tout réalisé en direct pendant la journée et filmé par une équipe du service de la communication de l’université pour être diffusé sur les écrans du hall d’accueil et dans les amphis entre les présentations des filières (plus de 7000 personnes sont venues à la JPO, c’est un  peu impressionnant quand on y réfléchit).

C’est mon premier grand format. Je me donne le droit que ce ne soit pas parfait. Et ce n’est pas parfait. C’en est même très loin. Dès que je l’ai terminé – malgré 8h à travailler dessus le jour même et 3h de préparation la veille – j’en ai vu tous les défauts. Je me suis sentie à la fois crevée, contente de l’avoir fait, frustrée de ne pas l’avoir terminé et déçue qu’il ne soit pas comme je l’imaginais. Et des défauts, j’en vois des nouveaux à chaque fois que je le regarde. Mais, en fait, je l’aime bien avec toutes ses imperfections car j’y ai mis de l’énergie, du cœur et que je sais qu’il va m’apprendre plein de choses pour les prochains qui viendront. Eux aussi seront pleins d’erreurs, pleins de belles erreurs. En fait, je voudrais leur dire merci à toutes ces erreurs car ce sont elles qui me font progresser, qui me font prendre de la hauteur sur ce que je produis et, surtout, qui me font lutter contre ma tendance constante au perfectionnisme. Ça ne sera jamais parfait et après tout, pourquoi pas ? C’est rassurant, non, de savoir que l’on a toujours la possibilité de progresser ?

Donc, pour la prochaine fois, parce que ce serait bien de faire des erreurs différentes ;), je me suis listé quelques points d’attention :

  • penser en amont à l’harmonie typographique : j’avais esquissé ma bannière de titre mais pas le reste et comme j’étais un peu stressée, je n’ai pas été très inspirée sur le moment
  • penser également à l’harmonie des couleurs : je pense que j’aurais dû m’en tenir à 4-5 couleurs, pas plus. Je les ai mises un peu à l’arrache à la fin sans vraiment visualiser le rendu final
  • mieux gérer mon temps (ça, je sais que ne vais pas le réussir du jour au lendemain) car il m’a manqué deux bonnes heures pour vraiment terminer
  • avoir plus conscience que la facilitation graphique ou le scribing ce n’est pas « juste » du sketchnoting version grand format. Pour ma part, c’en est même assez éloigné : la posture est totalement différente (horizontal vs vertical), du coup le champ de vision est lui aussi différent (pas de vision globale quand on travaille dessus). De plus, ma zone de confort en termes d’écriture et de dessin se situe dans le petit format et pas dans le grand donc, là aussi, il a fallu que je m’adapte
  • enfin, parvenir à intégrer tous les éléments de la commande (j’en avais une qui avait été validée en amont par la direction) sans pour autant surcharger (parvenir  à faire des choix sans pour autant trahir le propos ou « zapper » des éléments…)

Ça a été une formidable expérience et, pour cela, je remercie vivement mes collègues qui se sont démenés pour que que je puisse le faire. Et pour ma part, j’accueille mes erreurs car, comme le dit James Joyce, elles “sont les portes de la découverte.”

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Certification en visual mapping, c’est fait !

Fin janvier dernier, j’ai eu la chance de me faire certifier en visual mapping auprès de Philippe Boukobza, pile un an après avoir suivi les deux premiers modules. Un an de pratique, de découvertes, de rencontres et d’échanges incroyables. Un an pendant lequel j’ai renoué avec ma créativité dans tous les domaines de ma vie. Où je me suis dit que, finalement, je m’étais peut-être trouvée pour de bon. Cette certification c’était un peu l’anniversaire de cette année 2016 et l’annonce, je l’espère, d’une année 2017 toute aussi riche. Pleine de formations, d’ateliers, de moments de transmission pour que chacun puisse s’emparer à sa manière de ces outils. Je suis convaincue qu’ils peuvent changer beaucoup de choses auprès des jeunes et dans le monde professionnel et j’espère sincèrement en faire partie et impulser le changement.

Soirée Cerveau et méditation au Grand Rex

J’ai assisté le 11 janvier dernier à une soirée sur le thème « Cerveau et méditation » au Grand Rex. En voici mes sketchnotes (c’est sans compter que la salle était plongée dans le noir…^^) :

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Bonne année de la part de la team #UnPictoParJour !

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Vous pouvez nous suivre sur Twitter avec le hashtag #UnPictoParJour. Quel honneur d’avoir intégré cette équipe depuis janvier ! Je pense que ça va être un excellent moyen de travailler régulièrement et surtout de réfléchir plus consciencieusement à mon process. Je ne publie pas beaucoup mais j’espère trouver mon rythme d’ici les prochains mois.

#UnPictoParJour : le café !

Mon premier #UnPictoParJour est paru !

Depuis cette semaine j’intègre donc la team composée des brillants @Marc_DUGUE (le créateur des #UnPictoParJour), @FannyArgane@CindyDaupras@_hewel et @ArnaudCampain. Non seulement c’est vraiment un honneur d’avoir intégré cette équipe mais je sens que je vais beaucoup apprendre de cette expérience. Jusqu’à présent j’avais un peu tendance à faire mes petits dessins sans y penser, comme ça venait. Pour le coup, ça me demande de réfléchir à ma méthode (comme ça on va voir si j’en ai une ^^) et surtout de l’exposer de façon pédagogique sur une seule page format A4. L’occasion parfaite pour prouver par A+B que, si, si, les dessins utilisés pour le sketchnoting sont à la portée de tout le monde (y compris de ceux qui hurlent au monde entier qu’ils ne savent pas dessiner) et que des formes simples et géométriques sont à la base de tous les pictos que l’on utilise.

Rendez-vous la semaine prochaine pour mon #1PPJ numéro 2 !

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Atelier sketchnote à Personnali’thé [Versailles] le 26 janvier !

Ça y est, je me lance dans ma librairie préférée !

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Pendant 1h30, je ferai découvrir la pratique du sketchnote, une prise de notes qui allie expressions et mots-clés, pictogrammes, cadres, bannières, flèches et lettrage. Très simple d’utilisation, cette technique ne requiert pas de savoir dessiner ! Outil de la pensée visuelle favorisant la concentration et la mémorisation, le sketchnote peut être pris en main par tous et pour toutes les situations, qu’elles soient scolaires, professionnelles ou personnelles : apprendre une leçon, réviser ses partiels, faire un compte-rendu de réunion ou de formation, prévoir ou retracer un voyage, exprimer ses émotions… Son utilisation est illimitée !

Vous pouvez apporter un carnet (plutôt à pages blanches et d’au moins format a5 sinon c’est un peu petit) et des stylos que vous aimez,  c’est aussi l’occasion d’utiliser ce que l’on a chez soi ! (On collectionne souvent les beaux cahiers ou carnets sans savoir qu’en faire…). Au plaisir de vous y retrouver !

Personnali’thé, 29 Rue du Vieux Versailles, 78000 Versailles (inscription obligatoire sur place, par mail personnali_the@yahoo.fr ou au 01 39 24 00 28), le jeudi 26 janvier 2017 de 20h à 21h30, tarif : 15€

Atelier sketchnote à la Médiathèque Canopée pour doc@paris

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Plus d’informations ici, sur le blog de doc@paris : https://docaparis.wordpress.com/2017/01/03/atelier-sketchnote-le-13-janvier-a-la-mediatheque-canopee/

Concours Initiation au sketchnote : les résultats !

Et voici les résultats du concours pour gagner l’ouvrage Initiation au sketchnote de Mike Rohde aux éditions Eyrolles ! J’ai reçu des post-its qui m’ont vraiment donné envie d’en voir plus (j’aurais été bien incapable de choisir, d’où la main innocente 😉 )

Après tirage au sort, la gagnante est Virginie K. ! Bravo ! Un petit paquet va partir très vite !

 

Dimanche 23 octobre 2016 #Postcard

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Retour sur la carte postale « Mémo » pour mes ateliers sketchnoting au congrès de l’ADBU à Nice début octobre.

Lundi 17 octobre 2016 #Bibliothèque(s)

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Décidément c’est le temps des sorties ! Après Initiation au sketchnote de Mike Rohde, me voilà dans le dernier numéro de Bibliothèque(s) avec la chance et le plaisir d’avoir pu illustrer mon article par une double page de sketchnote.

 

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Jeudi 13 octobre 2016 #PowerPointEnSketchnotes

Ce matin, j’intervenais à Mediat au sujet de l’active learning et, pour la première fois, au lieu de récupérer des photos à droite et à gauche pour illustrer mon PowerPoint, j’ai dessiné mes slides 😉 Amanda Etches, qui dessine ses visuels et que j’ai eu la chance d’écouter au congrès de l’ADBU m’a donné le petit coup de pouce qu’il me fallait pour oser me lancer. Voici le support en question :

Concours Initiation au sketchnote !

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A l’occasion de la sortie de la référence mondiale en sketchnoting, Initiation au sketchnote de Mike Rohde, et de son succès en librairie, c’est le moment de faire un petit concours ! Grâce à la gentillesse des éditions Eyrolles, je vous propose donc de gagner un exemplaire du livre accompagné d’une petite carte gribouillée by myself 😉

Pour cela, proposez-moi votre vision du sketchnoting sur un post-it que vous prendrez en photo et que vous enverrez par mail à 365joursenmindmaps@gmail.com avec comme objet « Concours_ISN_365jours ». N’oubliez pas d’indiquer dans votre mail vos noms/prénoms et votre adresse postale ! Je précise que toutes les participations seront publiées dans un article du blog.

Vous avez jusqu’au 30 novembre, minuit, pour me soumettre vos créations !

A vos crayons et post-its amis sketchnoteurs-gribouilleurs !

Dans les petits pas de Robert Maurer

La traduction française de la bible du sketchnote est enfin sortie ! Les 224 pages de Initation au sketchnote de Mike Rohde (Eyrolles, 2016) vont pouvoir infiltrer toutes les maisons, tous les espaces de travail, toutes les écoles, tous les cafés de France 😉

J’ai l’immense honneur (merci Mike, Marc et Julie) d’y proposer deux pages de sketchnote et je voudrais en profiter pour revenir sur une méthode que j’évoque dedans et que j’affectionne tout particulièrement : la méthode des petits pas, que l’on appelle aussi le kaizen, contraction de deux mots japonais kai et zen qui signifient « changement » et « bon », c’est-à-dire un état d’amélioration continue.

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Cette méthode, en bonne stressée que je suis (étais ?), je l’utilise depuis longtemps pour la bonne raison qu’elle permet de poser un objectif à un niveau atteignable et, du coup, réalisable (à la différence de nombreuses « bonnes résolutions » du 1er janvier). Mais j’avoue qu’après la lecture de l’ouvrage de Robert Maurer Un petit pas peut changer votre vie : La voie du kaizen (Le Livre de Poche, 2007), j’en ai compris toute la puissance.

20161012_141158Robert Maurer explique en effet que la méthode des petits pas va à l’encontre de l’innovation (ce dernier terme étant très à la mode dans mon monde professionnel, ça m’a d’autant plus amusée). Pourquoi ? L’innovation, synonyme de changement radical et soudain, réveille dans notre cerveau une petite bestiole qui s’appelle l’amygdale (rien à voir avec celles qui s’opèrent 😉 ) et qui est en quelque sorte la tour de contrôle de la peur. Dès que l’on sort de notre zone de confort, l’amygdale se met alors à nous crier « fuit ! combat ! ». Réflexe fort utile quand vous vous retrouvez devant un sanglier en pleine forêt mais nettement plus dommageable quand il s’agit de la vie de tous les jours. Avec la méthode des petits pas, vous vous fixez des objectifs qui peuvent être, à première vue, complètement insignifiants tant ils sont faciles et prennent peu de temps à réaliser. Tellement insignifiants qu’ils dupent l’amygdale (qui reste endormie et ne se doute de rien, mouahahaha #riredesorcière). Sauf que le deal c’est de le faire tous les jours et, à force de le répéter, l’insignifiant-facile-ne-prend-pas-de-temps devient « des bons de géant« .

Je vous invite vraiment à lire ce petit livre (155 pages) qui peut révolutionner vos vies personnelle et professionnelle et complète à merveille tous les bons conseils de Mike Rohde pour se mettre au sketchnoting !

« Un voyage de mille lieues commence toujours par un premier pas ». Lao Tseu

 

Du 19 au 25 septembre 2016 #Pratiquer

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Pratiquer, pratiquer, pratiquer et encore pratiquer, c’est le secret ! Grâce aux ouvrages Bikablo et aux #sketchabit d’Eva-Lotta Lamm 😉 Et merci à Chantal pour son joli carnet !

Dimanche 11 septembre 2016 #GarderLeCap

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Citation trouvée sur le site « Le défi des 40 jours » du coach Moshe Aaron 😉

Lundi 5 septembre 2016 #HappyBlogDay

Il y a un an jour pour jour, je me lançais dans ce projet 365. J’aurais logiquement dû l’avoir terminé, et bien non, ça aurait été sans compter ma grande capacité à procrastiner 😉 A ce jour, il me reste encore 115 billets à publier, l’aventure n’est donc pas (du tout) finie !

C’est l’occasion de souligner que c’est quand même très galère de publier quelque chose tous les jours et, surtout, de se réserver du temps pour produire. Pourtant, je n’ai jamais autant progressé dans ma pratique que cette année et, j’avoue que j’adore gribouiller mes petits billets. Alors que le happy gribouillage continue !

Dimanche 14 août 2016 #KittyCrowther

Gros clin d’œil à Kitty Crowther, merveilleuse illustratrice et faiseuse d’histoires et petit clin d’œil à Anna qui m’a fait découvrir, il y a quelques années déjà, son incroyable univers.

Dimanche 24 juillet 2016 #Lisboa

Cette année, je vais essayer de sketchnoter mon séjour à Lisbonne : au programme, deux pages de Moleskine par jour. Aujourd’hui, une chance, j’avais mon carnet sur moi lors d’une visite sur un trois-mâts et j’ai pu avoir le tampon officiel du bateau 😉 Et le marin m’assénant un « oh that’s really great, I love it! » en voyant ma première page 😉

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